Economies

igitoro cabuze

La crise du carburant, PARCEM Burundi fait son point de vue

Depuis que la crise du carburant se fait sentir avec acuité, PARCEM continue son plaidoyer à travers l’émission Mosaïque sur la radio-télévision  Isanganiro. PARCEM réitère son message

1) Les facteurs qui interviennent dans la disponibilité du carburant sont à 3 niveaux :

  • 1ère niveau : Capacité d’achat
  • 2ème niveau : Capacité d’approvisionnement (organisation du marché d’approvisionnement)
  • 3ème niveau : Capacité de stockage

2) Les Chocs externes ont toujours été survenu (1973, 1979, 1990,) mais le carburant continuait à être disponible pour PARCEM la crise en Ukraine n’est qu’un alibi.

                                     PARCEM fait savoir ce qui suit :

  • Au niveau de la Capacité d’achat: PARCEM dénonce le faible niveau des devises matérialisé par un faible taux de couverture des exportations par les importations inferieures à 15%, le niveau des réserves des devises se situe à un niveau inférieur d’un mois (2 semaines).
  • Au niveau de la Marché d’approvisionnement: PARCEM dénonce le manque de transparence des contrats, du choix des opérateurs, et de l’octroi des devises par la banque centrale.
  • Au niveau de la Capacité de stockage: PARCEM Constate une insuffisance de Capacité de stockage suite à un faible investissement dans le secteur, il se situe à environ 55 millions de litres station y compris (2 mois de consommation) de 26 millions de litre/mois :

 

La grande recommandation de PARCEM c’est le relèvement du niveau de la gouvernance pour :

  • Multiplier et augmenter les exportations
  • Recouvrer la confiance des bailleurs de fonds des investisseurs privés étrangers et de la diaspora pour bénéficier des financements divers.
  • Promouvoir la gestion transparente du marché d’approvisionnement et de l’octroi des devises à l’importation et investir dans la capacité de stockage.
  • A court terme, le pays doit chercher une facilité de crédit d’urgence ou aide auprès du FMI ou autres bailleurs.
  • Favoriser l’émergence des moyens de déplacement utilisant une faible quantité de carburant.

PARCEM a insisté aussi sur les conséquences de cette pénurie du carburant qui sont entre autre la monté des prix de tous les produits dans un contexte de pauvreté généralisé.

Pour suivre l’émission passer sur : https://isanganiro.org/2022/08/13/mosaique-du-13-aout-2022/

L'Etat devrait revoir la façon d'analyser les dossiers des entreprises en difficulté.

En date du 20 aout 2022 PARCEM s’est exprimé par rapport à l’annulation du contrat de l’entreprise de communication LACELL S.U le message de PARCEM était centré sur les facteurs dont il faut tenir compte dans l’analyse de ces dossiers des entreprises en difficulté et la solution à y apporter :

Pour prendre cette décision le gouvernement devrait analyser d’abord l’environnement macroéconomique actuel dans lequel ces entreprises travaillent:

  • En effet, actuellement Une bonne politique monétaire et de change, la disponibilité des devises, le problème de l’énergie et de carburant, le système de taxation, le pouvoir d’achat faible de la population qui pèsent lourdement sur ces Entreprises.
  • Il faut analyser les conséquences de cette fermeture de la société car si les entreprises commencent à fermer l’image que le pays pourrait avoir ne sera pas bonne. En effet, si une société ferme les impôts qui devraient être payés ne seront plus payés comme avant, les salariés qui vont être licenciés, les revenus en général qui seront affectés.
  • Comme solution il faut une commission neutre d’arbitrage professionnelle pour voir si réellement tout a été payé régulièrement en conformité avec la loi le système où voir qu’il n’y a pas de eu de la corruption et d’injustice. Mais aussi créer de conditions favorables pour liquider ce problème.

Le gouvernement devrait honorer ses engagements

En date du 20/8/2022 PARCEM a participé dans l’émission Kw’isoko synergie (RPA, Inzamba)

PARCEM a émis sa position sur l’arrêt momentané de la mise en application de la nouvelle politique salariale.

PARCEM dénonce, le manque depuis longtemps de liaison entre la planification économique et la fixation des priorités dans le budget.

Une politique salariale longtemps débattue entre partenaires et concernés et dont l’ordonnance de mise en application avait été signée conjointement par les deux Ministres devrait être mise en application.

Son arrêt momentané prouve à suffisance le problème de planification entre les programmes, et les choix des priorités budgétaires. Un débat dans ce sens devrait être ouvert.

PARCEM espère qu’avec l’introduction progressive du budget programme, certains problèmes pourront trouver solution.

Sinon avec une masse salariale d’environ 500 milliards pour l’année  budgétaire 2021/2022 et de 508 Milliards pour 2022/20223 on voit que rien n’avait pas été  prévue.

Le gouvernement a prévu une augmentation du budget de 600 milliards pourquoi n’a-t-il pas pu honorer ses engagements ?