la libéralisation du marché des Changes : PARCEM se dit satisfait
La Banque de la République du Burundi vient de prendre des mesures visant la libéralisation du marché des changes et l’élimination des restrictions sur les transactions courantes.
Pour ce PARCEM, a sorti une analyse ces mesures de libéralisation du marché des changes.
La Libéralisation du marché des changes
PARCEM se dit satisfait par les mesures prises par la Banque Centrale dans le cadre de la libéralisation du marché de change. Depuis longtemps, PARCEM avait crié haut et fort que l’intervention drastique de la Banque Centrale dans la gestion du système de change au Burundi cause un tort énorme à l’économie nationale.
Si on commence à libéraliser et à permettre que les opérateurs économiques Burundais, les citoyens et les privés détiennent des comptes en devises dans les banques et les utilisent en toute liberté, peuvent transférer même des fois à l’étranger, et qu’ils soient propriétaires de leurs devises, cela est une avancée très importante qui pourrait même stimuler les exportations.
Il faut que chaque exportateur quand il reçoit les fonds liés aux marchandises exportés soit le propriétaire de ces derniers. L’important est que ces fonds entrent dans le circuit monétaire. Il faut que le Gouvernement intériorise que l’important est que tous ces devises entrent dans le circuit monétaire au sein du secteur bancaire et financier.
Le Gouvernement devrait prendre d’autres mesures allant à soutenir les touristes, les opérateurs économiques des pays voisins qui viennent au Burundi pour faire des affaires, en supprimant les contrôles stricts où l’on arrive à leur demander d’où ils ont échangé leurs monnaies en devises. Il faut une libéralisation permettant à ce que les transactions en devises soient libres, ce qui va stimuler les activités économiques et les exportations.
PARCEM soutient ces mesures et encourage le Gouvernement de continuer à libéraliser le marché de change par la réintroduction des bureaux de change et la permission de leur fonctionnement. Les bureaux de change pourraient gérer les devises du secteur privé et des opérateurs économiques en confrontant au niveau du marché l’offre et la demande.
PARCEM soutient les mesures récemment prises par la BRB et encourage le Gouvernement de continuer à libéraliser le marché des changes.
La Banque Centrale devrait réguler et continuer à alimenter des devises provenant de la coopération, d’un éventuel emprunt, d’un appui des partenaires techniques et financiers, de l’exportation des minerais car ces derniers restent la propriété publique.
Dans ce cas, il pourrait y avoir un allègement au niveau de la pression sur le système de change et aussi aller tout droit vers l’harmonisation entre les taux de change officiels et ceux parallèles.