Economies

L'Etat devrait revoir la façon d'analyser les dossiers des entreprises en difficulté.

En date du 20 aout 2022 PARCEM s’est exprimé par rapport à l’annulation du contrat de l’entreprise de communication LACELL S.U le message de PARCEM était centré sur les facteurs dont il faut tenir compte dans l’analyse de ces dossiers des entreprises en difficulté et la solution à y apporter :

Pour prendre cette décision le gouvernement devrait analyser d’abord l’environnement macroéconomique actuel dans lequel ces entreprises travaillent:

  • En effet, actuellement Une bonne politique monétaire et de change, la disponibilité des devises, le problème de l’énergie et de carburant, le système de taxation, le pouvoir d’achat faible de la population qui pèsent lourdement sur ces Entreprises.
  • Il faut analyser les conséquences de cette fermeture de la société car si les entreprises commencent à fermer l’image que le pays pourrait avoir ne sera pas bonne. En effet, si une société ferme les impôts qui devraient être payés ne seront plus payés comme avant, les salariés qui vont être licenciés, les revenus en général qui seront affectés.
  • Comme solution il faut une commission neutre d’arbitrage professionnelle pour voir si réellement tout a été payé régulièrement en conformité avec la loi le système où voir qu’il n’y a pas de eu de la corruption et d’injustice. Mais aussi créer de conditions favorables pour liquider ce problème.

Le gouvernement devrait honorer ses engagements

En date du 20/8/2022 PARCEM a participé dans l’émission Kw’isoko synergie (RPA, Inzamba)

PARCEM a émis sa position sur l’arrêt momentané de la mise en application de la nouvelle politique salariale.

PARCEM dénonce, le manque depuis longtemps de liaison entre la planification économique et la fixation des priorités dans le budget.

Une politique salariale longtemps débattue entre partenaires et concernés et dont l’ordonnance de mise en application avait été signée conjointement par les deux Ministres devrait être mise en application.

Son arrêt momentané prouve à suffisance le problème de planification entre les programmes, et les choix des priorités budgétaires. Un débat dans ce sens devrait être ouvert.

PARCEM espère qu’avec l’introduction progressive du budget programme, certains problèmes pourront trouver solution.

Sinon avec une masse salariale d’environ 500 milliards pour l’année  budgétaire 2021/2022 et de 508 Milliards pour 2022/20223 on voit que rien n’avait pas été  prévue.

Le gouvernement a prévu une augmentation du budget de 600 milliards pourquoi n’a-t-il pas pu honorer ses engagements ?

Une justice indépendante garantira le développement du secteur privé

En date du  17 Aout 2022 PARCEM a donné son avis par rapport à la déclaration du 1er ministre qui stipulait la nécessité de promouvoir les entreprises de production pour le développement de notre pays.

Dans ce message PARCEM a donné son éclairage en se référant sur un document de plaidoyer produit en faveur de développement du secteur privé intitulé : « Jijuka duhinduke duhindure uburundi » il s’agit des préalables pour le développement du secteur privé.

  • Il faut qu’il y ait l’existence des infrastructures en quantité et en qualité suffisantes : de transport (routes, ports, aéroports, chemins de fer), énergétiques (barrages), de nouvelles technologies, formation, main d’œuvre de l’info et communication ainsi que des infrastructures de conservation.
  • Il faut qu’il y ait Une justice indépendante : qui garantit un Etat de droit, qui protège les propriétés et les intérêts des investisseurs ainsi le droit d’auteur.
  • Il faut une administration qui combat la corruption, qui garantit la concurrence et qui permet le dialogue et le partenariat public-privé
  • Il faut Une autre mesure d’accompagnement nécessaire une bonne politique de change, l’accès facile aux devises, une bonne politique monétaire centrée sur l’accès faciles au crédit et aux capitaux, fiscales.