Economies

Dix ans après l'incendie qui a ravagé le marché central de Bujumbura. Quel manque à gagner ?

Dix ans, jour pour jour, après l’incendie du marché central de Bujumbura, PARCEM fait son avis.

Pour PARCEM, la non construction du nouveau marché central de Bujumbura cause un manque à gagner énorme pour le Burundi et les Burundais en général à savoir :

  • Le marché central de Bujumbura constituait la vitrine de l’économie Burundaise et celle de la visibilité de notre pays.
  • Il devrait être le facilitateur des échanges, augmenter leur volume, stimuler l’entrepreneuriat et la création de l’emploi. En effet il devrait être un cadre d’échange qui stimule les activités économiques (l’entrepreneuriat des jeunes et la création de l’emploi).
  • Le Burundi rate les taxes municipales qui ne sont pas perçus et les impôts qui devraient rentrer dans le trésor public.
  • Suite à la position géographique de notre pays, ce marché devrait avoir été le centre d’approvisionnement de la sous-région (l’est du Congo, le Rwanda, l’est de la Tanzanie). Outre cela, la construction d’un nouveau marché moderne va promouvoir la modernisation de la ville de Bujumbura.

Pour ce, PARCEM plaide pour la reconstruction d’un nouveau marché moderne.

Processus budgétaire : Chaque citoyen doit être informé de l'exécution budgétaire.

Le 5 janvier 2023, PARCEM s'est prononcé sur le droit des citoyens à être informés de l'exécution budgétaire. PARCEM a émis l’avis suivant :

 

La production des rapports d’exécution budgétaire est trimestrielle. Les rapports du Ministre pour octobre et janvier (rapport à mi-parcours) peuvent même entraîner, si nécessaire, une révision du budget.

 

Dans cette intervention PARCEM fait référence aux huit documents qui caractérisent un processus budgétaire transparent (Rapports préalables au budget, Projet de budget de l’exécutif, Budget des citoyens, Budget adopté, Rapport en cours d’année, Revue de milieu d’année, Rapport de fin d’année, Rapport d’audit) qui doivent paraitre régulièrement et fait état de l’impact du manque de transparence  budgétaire qui limite les appuis des bailleurs de fonds.

 

PARCEM est revenu sur la place du Burundi dans le classement par l’IBP :

Classification du Burundi pour l’IBP (International Budget Partnership),

  • Pour le contrôle Budgétaire :

Année : 2021

Place : 112è sur 120 pays.

Note : 24/100.

  • Pour la transparence budgétaire.

Année : 2021

Place : 108è sur 120 pays.

Note : 9/100

  • Pour la participation du publique

Année : 2021

Place : 100è sur 120

Note : 0/100

  • Classification de Transparency International (TI)

Année : 2021

Place : 169è sur 180 pays.

Note : 19/100

 

 

 

 

PARCEM se réjouit de la mesure prise par la Banque de la République du Burundi

PARCEM se réjouit de la mesure prise par la Banque de la République du Burundi et livre le message suivant :

1°) Il est vrai que la pénurie des devises avait pris origine au tarissement de leur ressource potentielle classique : Les exportations, la coopération, emprunts, investissements direct étranger, partenariat public-privé, la diaspora.

2) Mais tout le monde avait été surpris de voir des mesures que la Banque centrale avait prises : fermeture des bureaux de change, restrictions de la perception en devises des transferts reçus de l’étranger avec des conséquences que cela comportait : fuite des devises, limitation des transferts reçus, l’entrée des touristes et hommes d’affaires étrangers.

3) Certes la mesure seule ne suffit pas pour trouver solution au problème des devises mais c’est un  début encourageant car elle libéralise l’entrée d’autres sources des devises qui passent en dehors du circuit officiel de la banque centrale et encourage la diaspora à continuer d’investir dans le pays.

4) La Banque de la République du Burundi se doit aussi de renforcer  la transparence dans la gestion des devises et commanditer un audit sur la gestion antérieure des devises pour établir des responsabilités des uns et des autres.

5) PARCEM rappelle que pour trouver solution définitive aux problèmes des devises il faut notamment :

- Relancer les exportations

- Assainir les relations avec les partenaires pour relancer la coopération bilatérale et multilatérale.

- Assainir la situation macro-économique pour inspirer confiance aux préteurs potentiels des différents marchés financiers.

- Améliorer l’environnement des affaires pour inspirer confiance aux investisseurs étrangers et nationaux de la diaspora.