Economies

Une justice indépendante garantira le développement du secteur privé

En date du  17 Aout 2022 PARCEM a donné son avis par rapport à la déclaration du 1er ministre qui stipulait la nécessité de promouvoir les entreprises de production pour le développement de notre pays.

Dans ce message PARCEM a donné son éclairage en se référant sur un document de plaidoyer produit en faveur de développement du secteur privé intitulé : « Jijuka duhinduke duhindure uburundi » il s’agit des préalables pour le développement du secteur privé.

  • Il faut qu’il y ait l’existence des infrastructures en quantité et en qualité suffisantes : de transport (routes, ports, aéroports, chemins de fer), énergétiques (barrages), de nouvelles technologies, formation, main d’œuvre de l’info et communication ainsi que des infrastructures de conservation.
  • Il faut qu’il y ait Une justice indépendante : qui garantit un Etat de droit, qui protège les propriétés et les intérêts des investisseurs ainsi le droit d’auteur.
  • Il faut une administration qui combat la corruption, qui garantit la concurrence et qui permet le dialogue et le partenariat public-privé
  • Il faut Une autre mesure d’accompagnement nécessaire une bonne politique de change, l’accès facile aux devises, une bonne politique monétaire centrée sur l’accès faciles au crédit et aux capitaux, fiscales.

Il est trop tôt de dire que le Burundi est un pays développé

En date du 10 Août 2022 PARCEM s’est exprimé et donné son avis par rapport aux propos du Ministre des finances sur le rapport du FMI le message de PRACEM était :

Si le FMI évoque 3% de croissance c’est le même FMI qui classe le Burundi pays le plus pauvre du monde de part son PIB/hab inférieur à 300USD pour inverser la tendance, le Burundi à besoin d’un taux de croissance à deux chiffres pendant une dizaine d’années. Déjà Le taux de croissance de la population est à 3%

En effet, le niveau de pauvreté du Burundi se remarque au niveau de la qualité des infrastructures, la malnutrition, le chômage, le sous-emploi. Le récent rapport de l’ISTEEBU a montré qu’environ 40% des Burundais peuvent passer une journée sans manger.

PARCEM invite plutôt les autorités à attaquer le taureau par les cornes car le sous-développement et la pauvreté ne constituent pas une fatalité.

L' ADB doit être independant

En date du 25 juillet 2022 PARCEM s’est exprimé après la nomination du conseil d’administration de l’ADB (Agence de développement du Burundi) le message de PARCEM était centré sur ce que devrait être la mission de l’ADB et les conditions de fonctionnement de l’ADB pour son efficacité.

PARCEM se réjouit de la nomination du conseil d’administration de l’ADB mais l’essentiel est que l’ADB joue le rôle de leadership éclairé dans le pilotage du développement économique avec indépendance et efficacité.

Le fonctionnement de l’ADB doit être épargné des considérations et spéculations politiciennes, elle doit être un centre de réflexion scientifique, un véritable think thank qui canalyse l’expertise nationale et étrangère nécessaire pour le développement économique de notre pays.

L’une des actions phares de l’ADB serait de sortir les recommandations du grand forum sur le développement du Burundi tenue en Novembre 2021 pour servir de vision et de trajectoire de développement économique.