En date du 15 Mai 2023, PARCEM Burundi représenté par son Directeur National a participé dans l’émission « Mondes des affaires « sur la télévision BNP-TV. Cette émission avait comme thème « Comment mettre la main d’œuvre rurale au service du développement ?».
Dans cette émission le message de PARCEM était centré sur trois points dont : l’explication de la main d’œuvre rural, l’état actuel et les solutions pour faire face à ce chômage déguisé.
Pour PARCEM, la main d’œuvre rurale c’est un ensemble ou une catégorie des gens qui sont absorbés par l’emploi en milieu rural. Ces activités qui prolifèrent en milieu rural ce sont des activités agricoles. Mais ces dernières sont des activités à période saisonnière ou il y a des activités champêtres (cultiver, semer, sarcler, entretenir les champs) ce qui les fait automatiquement des emplois périodiques.
Au Burundi, le secteur agricole est considéré comme une principale activité pourvoyeuse d’emploi mais c’est une supercherie parce que les gens se déclarent agriculteurs à cause du manque d’autres métiers à déclarer. Parmi ceux qui cultivent certains le font pour pallier à une éventuelle insécurité alimentaire dans leurs familles, les autres pour compléter les revenus familiaux ce qui fait qu’il y a des agriculteurs saisonniers, de prestige et ceux qui aventurent dans le secteur.
Si non parmi les professionnels en la matière, on peut parler dans une moindre mesure les femmes rurales. Mais elles aussi en dehors des travaux champêtres il y a des autres travaux de ménage qui les attendent (aider les enfants, la cuisson, l’eau pour cuisiner, l’eau pour laver les enfants, chercher du bois de chauffage, l’eau pour faire la vaisselle etc.). Bref, Il y a d’autres activités en milieu rural qui occupent la femme rurale au même titre que les activités agricoles.
Pour une grande catégorie des gens les travaux champêtres ne durent que deux semaines seulement où un mois. C’est-à-dire qu’en en attendant la récolte c’est un chômage déguisé, un sous-emploi en bonne et due forme. Même les recherches qui ont été faites ont montré que le sous-emploi est prononcé en milieu rural qu’en milieu urbain.
Actuellement, 30% des familles n’ont pas de terres à cultiver et la moyenne est de 0,2 ha par famille et elle continue à diminuer. C’est-à-dire que la population n’a pas les facteurs de productions suffisants.
Au Burundi 84% de la population sont des agriculteurs, mais aussi ils sont en sous-emploi ce qui provoque la pauvreté prononcée dans laquelle ils vivent car ils souffrent d’un manque de diversification des revenus. Même pour un fonctionnaire qui se lance dans l’agriculture c’est un revenu palliatif ou complémentaire, mais pour l’agriculteur en milieu rural quand il n’a pas d’autres activités et que la production devient mauvaise il tombe automatiquement dans une crise de revenu d’où la paupérisation endémique des agriculteurs.
Pour faire face à ce défi, il faut l’adoption de la politique des grands travaux. Il faut que le gouvernement investisse dans les travaux HIMO (Haute Intensité de la Main d’œuvre) c’est-à-dire que le gouvernement fait un plan de construction d’infrastructures dans le pays (routes, hôpitaux, ponts, barrages etc.) et la population aura de quoi à faire comme (les maçons, les aides-maçons etc.). Cette technique peut jouer un grand rôle dans la diminution du chômage déguisé.
Une autre chose à faire pour lutter contre ce chômage, c’est la diversification de l’économie (l’industrialisation). S’il y a la présence d’un nombre suffisant d’industries les cultivateurs obtiennent de l’occupation pendant l’absence des travaux champêtres et le sous-emploi rural diminue.
Quant au développement de l’agro-business qui est la transformation et la conservation des produits alimentaires, il peut aussi jouer un grand rôle parce que celui qui dit l’agro-business suppose l’existence des industries. Ces industries peuvent jouer un grand rôle dans la transformation et la conservation de la production agricole que le pays possède.
En date du 15 Mai 2023, PARCEM Burundi représenté par son Directeur National a participé dans l’émission « Mondes des affaires « sur la télévision BNP-TV. Cette émission avait comme thème « Comment mettre la main d’œuvre rurale au service du développement ?».
Dans cette émission le message de PARCEM était centré sur trois points dont : l’explication de la main d’œuvre rural, l’état actuel et les solutions pour faire face à ce chômage déguisé.
Pour PARCEM, la main d’œuvre rurale c’est un ensemble ou une catégorie des gens qui sont absorbés par l’emploi en milieu rural. Ces activités qui prolifèrent en milieu rural ce sont des activités agricoles. Mais ces dernières sont des activités à période saisonnière ou il y a des activités champêtres (cultiver, semer, sarcler, entretenir les champs) ce qui les fait automatiquement des emplois périodiques.
Au Burundi, le secteur agricole est considéré comme une principale activité pourvoyeuse d’emploi mais c’est une supercherie parce que les gens se déclarent agriculteurs à cause du manque d’autres métiers à déclarer. Parmi ceux qui cultivent certains le font pour pallier à une éventuelle insécurité alimentaire dans leurs familles, les autres pour compléter les revenus familiaux ce qui fait qu’il y a des agriculteurs saisonniers, de prestige et ceux qui aventurent dans le secteur.
Si non parmi les professionnels en la matière, on peut parler dans une moindre mesure les femmes rurales. Mais elles aussi en dehors des travaux champêtres il y a des autres travaux de ménage qui les attendent (aider les enfants, la cuisson, l’eau pour cuisiner, l’eau pour laver les enfants, chercher du bois de chauffage, l’eau pour faire la vaisselle etc.). Bref, Il y a d’autres activités en milieu rural qui occupent la femme rurale au même titre que les activités agricoles.
Pour une grande catégorie des gens les travaux champêtres ne durent que deux semaines seulement où un mois. C’est-à-dire qu’en en attendant la récolte c’est un chômage déguisé, un sous-emploi en bonne et due forme. Même les recherches qui ont été faites ont montré que le sous-emploi est prononcé en milieu rural qu’en milieu urbain.
Actuellement, 30% des familles n’ont pas de terres à cultiver et la moyenne est de 0,2 ha par famille et elle continue à diminuer. C’est-à-dire que la population n’a pas les facteurs de productions suffisants.
Au Burundi 84% de la population sont des agriculteurs, mais aussi ils sont en sous-emploi ce qui provoque la pauvreté prononcée dans laquelle ils vivent car ils souffrent d’un manque de diversification des revenus. Même pour un fonctionnaire qui se lance dans l’agriculture c’est un revenu palliatif ou complémentaire, mais pour l’agriculteur en milieu rural quand il n’a pas d’autres activités et que la production devient mauvaise il tombe automatiquement dans une crise de revenu d’où la paupérisation endémique des agriculteurs.
Pour faire face à ce défi, il faut l’adoption de la politique des grands travaux. Il faut que le gouvernement investisse dans les travaux HIMO (Haute Intensité de la Main d’œuvre) c’est-à-dire que le gouvernement fait un plan de construction d’infrastructures dans le pays (routes, hôpitaux, ponts, barrages etc.) et la population aura de quoi à faire comme (les maçons, les aides-maçons etc.). Cette technique peut jouer un grand rôle dans la diminution du chômage déguisé.
Une autre chose à faire pour lutter contre ce chômage, c’est la diversification de l’économie (l’industrialisation). S’il y a la présence d’un nombre suffisant d’industries les cultivateurs obtiennent de l’occupation pendant l’absence des travaux champêtres et le sous-emploi rural diminue.
Quant au développement de l’agro-business qui est la transformation et la conservation des produits alimentaires, il peut aussi jouer un grand rôle parce que celui qui dit l’agro-business suppose l’existence des industries. Ces industries peuvent jouer un grand rôle dans la transformation et la conservation de la production agricole que le pays possède.
PARCEM est satisfait de la décision qu’a prise la BRB de réorganiser le marché des devises en renouant avec la pratique classique du marché inter bancaire qui avait été suspendu depuis plusieurs années. Cela a provoqué un effet direct sur le cours de change parce qu’auparavant à partir de 2015, la BRB avait décidé de retirer aux banques commerciales les prérogatives de gestion des devises en faveur des importateurs, ce qui avait par conséquent provoqué toutes sortes de spéculations.
A cette époque ces spéculations avaient provoqué une différentielle de change de plus de 1000fbu. La récente mesure qui avait été prise au mois de janvier limitant le plafond des versements des operateurs économiques au niveau des devises et de la monnaie locale avait provoqué une sorte de thésaurisation. Ce qui avait provoqué une augmentation vertigineuse du taux de change dans les bureaux de changes.
La mesure de la BRB de réorganiser le marché des devises d’abord en suspendant la décision sur le plafonnement des versements des opérateurs économiques a rétabli la confiance des opérateurs économiques dans les institutions financières. Deuxièmement, la BRB a ouvert un autre canal d’approvisionnement du marché des devises en fournissant des devises aux banques (MID) et en rétablissant leurs prérogatives de gérer les imports et les exports. Maintenant les importateurs qui faisaient recours aux bureaux de changes pour se procurer des devises une partie d’entre eux vont s’approvisionner en devises dans les banques commerciales.
Aujourd’hui avec ce marché de devise inter bancaire, il y a eu un taux d’équilibre librement choisi par les banques. C’est l’aboutissement progressivement de la dévaluation de la monnaie Burundaise que les gens demandent pour qu’on puisse avoir un taux d’équilibre qui se rapproche de celui était appliqué au niveau des bureaux de changes, dans les limites établi par ce marché inter bancaire. On se rappelle que même avant la décision de la BRB de plafonner les versements d’opérateurs économiques, le taux de change appliqué par les bureaux de changes était à 3000fbu qui est proche du taux d’équilibre du marché inter bancaire qui est de 2800fbu. Donc, on pense que c’est la mesure qui était nécessaire et appropriée pour rapproche le taux parallèle du taux officiel.
Mais il pourrait que certaines marchandises qui étaient importés avec le coût de 2000fbu de la BRB voient leurs prix augmenter parce que actuellement le taux qui sera appliqué est de 2800fbu mais comme globalement plusieurs importations étaient réalisés avec un taux de change de plus de 3500fbu environ 4000fbu l’avantage reste au niveau de ces mesures qui viennent d’être prises.
Pour que cette situation puisse se pérenniser, il faut maintenir l’offre de la BRB sur le marché inter bancaire parce que la BRB a une lourde responsabilité dans cette situation de crise, pour disposer des devises à travers les aides ou les appuis divers multiforme, bilatéraux, et multilatéraux des partenaires , des emprunts afin d’augmenter le niveau de réserve de change pace que c’est l’indicateur réel de la disponibilités des devises. Dans le temps, on avait 3 mois ou 4 mois de réserve de change mais actuellement on était arrivé à un niveau même de moins d’un mois, ce qui était devenu catastrophique.
La structure de la balance commerciale aujourd’hui est lourdement déficitaire en défaveur du BURUNDI ce qui reste une entrave, parce que le taux de couverture des exportations par les importations reste en dessus de 20% c'est-à-dire que plus de 80% des devises proviennent des appuis , des aides, des emprunts , des investissements direct étrangers et des transferts de la diaspora des touristes .Donc, il faut dans le long terme une transformation profonde de l’économie Burundaise pour augmenter les exportations afin de diminuer ce déficit commercial qui est actuellement structurel .
PARCEM demande au Gouvernement de faire une enquête minutieuse pour rétablir les responsabilités des gens qui ont bénéficié des devises et au lieu d’importer ils s’en sont servis pour la spéculation sur le marché parallèle. Il faut aussi que les autorités renouent avec le principe de gestion des connaissances dans la prise de décision.