Economies

Processus budgétaire : Chaque citoyen doit être informé de l'exécution budgétaire.

Le 5 janvier 2023, PARCEM s'est prononcé sur le droit des citoyens à être informés de l'exécution budgétaire. PARCEM a émis l’avis suivant :

 

La production des rapports d’exécution budgétaire est trimestrielle. Les rapports du Ministre pour octobre et janvier (rapport à mi-parcours) peuvent même entraîner, si nécessaire, une révision du budget.

 

Dans cette intervention PARCEM fait référence aux huit documents qui caractérisent un processus budgétaire transparent (Rapports préalables au budget, Projet de budget de l’exécutif, Budget des citoyens, Budget adopté, Rapport en cours d’année, Revue de milieu d’année, Rapport de fin d’année, Rapport d’audit) qui doivent paraitre régulièrement et fait état de l’impact du manque de transparence  budgétaire qui limite les appuis des bailleurs de fonds.

 

PARCEM est revenu sur la place du Burundi dans le classement par l’IBP :

Classification du Burundi pour l’IBP (International Budget Partnership),

  • Pour le contrôle Budgétaire :

Année : 2021

Place : 112è sur 120 pays.

Note : 24/100.

  • Pour la transparence budgétaire.

Année : 2021

Place : 108è sur 120 pays.

Note : 9/100

  • Pour la participation du publique

Année : 2021

Place : 100è sur 120

Note : 0/100

  • Classification de Transparency International (TI)

Année : 2021

Place : 169è sur 180 pays.

Note : 19/100

 

 

 

 

PARCEM se réjouit de la mesure prise par la Banque de la République du Burundi

PARCEM se réjouit de la mesure prise par la Banque de la République du Burundi et livre le message suivant :

1°) Il est vrai que la pénurie des devises avait pris origine au tarissement de leur ressource potentielle classique : Les exportations, la coopération, emprunts, investissements direct étranger, partenariat public-privé, la diaspora.

2) Mais tout le monde avait été surpris de voir des mesures que la Banque centrale avait prises : fermeture des bureaux de change, restrictions de la perception en devises des transferts reçus de l’étranger avec des conséquences que cela comportait : fuite des devises, limitation des transferts reçus, l’entrée des touristes et hommes d’affaires étrangers.

3) Certes la mesure seule ne suffit pas pour trouver solution au problème des devises mais c’est un  début encourageant car elle libéralise l’entrée d’autres sources des devises qui passent en dehors du circuit officiel de la banque centrale et encourage la diaspora à continuer d’investir dans le pays.

4) La Banque de la République du Burundi se doit aussi de renforcer  la transparence dans la gestion des devises et commanditer un audit sur la gestion antérieure des devises pour établir des responsabilités des uns et des autres.

5) PARCEM rappelle que pour trouver solution définitive aux problèmes des devises il faut notamment :

- Relancer les exportations

- Assainir les relations avec les partenaires pour relancer la coopération bilatérale et multilatérale.

- Assainir la situation macro-économique pour inspirer confiance aux préteurs potentiels des différents marchés financiers.

- Améliorer l’environnement des affaires pour inspirer confiance aux investisseurs étrangers et nationaux de la diaspora.

Flambée des prix de certaines produits: Une réponse aux pénuries de certaines denrées ? PARCEM donne son avis

En date du 08 Septembre 2022 PARCEM a donné son avis et s’est exprimé sur la mesure d’autorisation de l’importation des produits comme les grains et farine de Maïs, le ciment ainsi que du sucre.

Cette mesure venait d’être prise à travers l’ordonnance ministérielle signée conjointement par deux ministres (Ministre du Commerce, de l’industrie, de Transport et du Tourisme et le Ministre de l'environnement, de l'agriculture et de l'élevage).

 Le message de PARCEM était centré sur sa satisfaction par rapport à cette décision comme elle l’avait toujours demandé :

  • PARCEM avait longtemps crié haut et fort que la production intérieure des produits vivriers n’est pas suffisante. Mais le Ministère de l'Environnement, de l'Agriculture et de l'Elevage défendait qu’il y a une surproduction au Burundi sans pouvoir l’étayer par des chiffres au niveau de la quantité produite et de la quantité des besoins en consommation des Burundais. La mesure est prise dans le bon moment.
  • Même s’il y a une rareté des devises, une production qui va provenir de l’extérieur va aider à faire face à la crise alimentaire actuelle, mais aussi à lutter contre les monopoles qui se sont installés surtout dans le commerce du sucre et d’autres produits vivriers.
  • Mais il faudra prendre d’autres mesures d’accompagnement comme la non taxation de ces produits qui entrent pour alléger la souffrance de la population.