En date du 20/8/2022 PARCEM a participé dans l’émission Kw’isoko synergie (RPA, Inzamba)
PARCEM a émis sa position sur l’arrêt momentané de la mise en application de la nouvelle politique salariale.
PARCEM dénonce, le manque depuis longtemps de liaison entre la planification économique et la fixation des priorités dans le budget.
Une politique salariale longtemps débattue entre partenaires et concernés et dont l’ordonnance de mise en application avait été signée conjointement par les deux Ministres devrait être mise en application.
Son arrêt momentané prouve à suffisance le problème de planification entre les programmes, et les choix des priorités budgétaires. Un débat dans ce sens devrait être ouvert.
PARCEM espère qu’avec l’introduction progressive du budget programme, certains problèmes pourront trouver solution.
Sinon avec une masse salariale d’environ 500 milliards pour l’année budgétaire 2021/2022 et de 508 Milliards pour 2022/20223 on voit que rien n’avait pas été prévue.
Le gouvernement a prévu une augmentation du budget de 600 milliards pourquoi n’a-t-il pas pu honorer ses engagements ?
En date du 17 Aout 2022 PARCEM a donné son avis par rapport à la déclaration du 1er ministre qui stipulait la nécessité de promouvoir les entreprises de production pour le développement de notre pays.
Dans ce message PARCEM a donné son éclairage en se référant sur un document de plaidoyer produit en faveur de développement du secteur privé intitulé : « Jijuka duhinduke duhindure uburundi » il s’agit des préalables pour le développement du secteur privé.
- Il faut qu’il y ait l’existence des infrastructures en quantité et en qualité suffisantes : de transport (routes, ports, aéroports, chemins de fer), énergétiques (barrages), de nouvelles technologies, formation, main d’œuvre de l’info et communication ainsi que des infrastructures de conservation.
- Il faut qu’il y ait Une justice indépendante : qui garantit un Etat de droit, qui protège les propriétés et les intérêts des investisseurs ainsi le droit d’auteur.
- Il faut une administration qui combat la corruption, qui garantit la concurrence et qui permet le dialogue et le partenariat public-privé
- Il faut Une autre mesure d’accompagnement nécessaire une bonne politique de change, l’accès facile aux devises, une bonne politique monétaire centrée sur l’accès faciles au crédit et aux capitaux, fiscales.
En date du 10 Août 2022 PARCEM s’est exprimé et donné son avis par rapport aux propos du Ministre des finances sur le rapport du FMI le message de PRACEM était :
Si le FMI évoque 3% de croissance c’est le même FMI qui classe le Burundi pays le plus pauvre du monde de part son PIB/hab inférieur à 300USD pour inverser la tendance, le Burundi à besoin d’un taux de croissance à deux chiffres pendant une dizaine d’années. Déjà Le taux de croissance de la population est à 3%
En effet, le niveau de pauvreté du Burundi se remarque au niveau de la qualité des infrastructures, la malnutrition, le chômage, le sous-emploi. Le récent rapport de l’ISTEEBU a montré qu’environ 40% des Burundais peuvent passer une journée sans manger.
PARCEM invite plutôt les autorités à attaquer le taureau par les cornes car le sous-développement et la pauvreté ne constituent pas une fatalité.