Economies

Le marché des capitaux : De quoi s'agit il ?

Après le récent lancement du marché de capitaux au Burundi, PARCEM voudrait s’exprimer et donner son analyse par rapport à cet évènement crucial dans le développement de notre pays.

 

Les avantages du Marché de capitaux

PARCEM estime que le marché de capitaux offre des avantages :

 

  • Le rapprochement direct entre les offreurs et les demandeurs des capitaux.
  • La réduction du coût des structures de l’intermédiation.
  • La mobilisation des financements pour le long terme pour pouvoir financer l’investissement afin de faire face à ce déficit de financement interne du développement à long terme.
  • La mobilisation des capitaux étrangers pour faire face à cette crise de devises.
  • L’offre d’une grande gamme variée des produits financiers pour permettre aux demandeurs des capitaux à opérer de bons choix.
  • La diminution du risque des coûts et des taux d’intérêt parce que le coût administratif des marchés financiers n’est pas comparable avec celui du secteur bancaire et financier. Les banques sont appelés quelques fois à augmenter les taux d’intérêts pour faire face aux charges de fonctionnement tels que le salaire du personnel, les coûts administratifs mais au niveau des marchés financiers ce coût est assez faible parceque toutes ces procédures sont simplifiées car les demandeurs et les offreurs de capitaux se rencontrent immédiatement sur le marché. 
  • La limitation des lourdeurs procédurale, ce qui pourrait contribuer à limiter le financement informel du développement.

 

La composition du marché financier

Le marché financier est composé surtout dans sa structure centrale par les actions, les obligations qui sont les valeurs mobilières vendues sur ce marché. Chaque action ou obligation a sa valeur nominale mais il y a aussi un coût à partir de la confrontation de l’offre et la demande sur le marché financier. Selon la conjoncture économique une action peut voir sa valeur augmenter ou diminuer, c’est-à-dire que le marché de bourse des valeurs peut  même permettre à jauger la température économique d’un pays (le niveau et le risque de développement ou le risque des problèmes économiques qui peuvent entraver l’éclosion du développement économique).

 

Les Risques du Marché de capitaux

PARCEM inventorie certains risques  auxquels il faut tirer une attention particulière parce que si ces risques ne sont pas pris en compte, ce marché financier peut ne pas aboutir à des résultats escomptés. Ces risques sont :

 

  • Le problème d’inflation qui est le premier risque pour les gens qui veulent investir à long terme.
  • Le problème de change qui peut limiter l’investissement à long terme et la mobilisation des capitaux extérieurs.
  • Le problème d’externalités.
  • Le niveau d’infrastructures (les routes, l’électricité) qui entrave la volonté d’investir à long terme.
  • Les tensions politiques qui produisent l’instabilité politique.
  • Le problème d’une justice indépendante.
  • Le risque de politisation du marché avec l’influence des hommes politiques et du Gouvernement qui peuvent orienter les décisions sur le marché pour que tel ou tel autre individu puissent bénéficier de l’argent sur ce marché.
  • Le blanchiment des capitaux.
  • Le financement du déficit budgétaire qui pourra permettre au Gouvernement de continuer à sécher les capitaux sur ce marché.
  • L’absence d’informations fiables pour permettre aux gens de bien connaître le fonctionnement de ce marché surtout à travers ses démembrements à l’intérieur du pays qui pourraient permettre même aux ménages dans leurs grandes variétés  de pouvoir être des animateurs sur ce marché au lieu que ça soit un marché au plus haut niveau sur lequel intervient l’Etat et certains institutions du plus haut niveau en délaissant l’intervention des ménages.

 

En définitive, PARCEM trouve qu’il faut que ce soit un marché qui crée une dynamique d’épargne et de développement à travers la société Burundaise dans toutes ses composantes.