Economies

Pénurie des produits de la Brarudi : Quelles consequences?

Depuis un certain temps, il s’observe une pénurie des produits de la BRARUDI sur toute l’étendue du territoire national. Pour ce, PARCEM voudrait lancer un appel vibrant au Gouvernement pour prendre toutes les mesures qui s’imposent afin de sauver l’entreprise BRARUDI et trouver des solutions concrètes et idoines aux difficultés de cette dernière.

 

Le poids de la BRARUDI dans l’Economie Burundaise

Dans son analyse, PARCEM fait savoir que l’entreprise BRARUDI contribue grandement dans l’Economie Burundaise. Si on analyse le budget national au niveau des recettes, l’impôt sur les sociétés totalise 240 milliards fbu, dans ce montant BRARUDI contribue à environ 50% sans oublier les accises qui totalisent 440 milliards fbu et BRARUDI y contribue grandement. Les recettes de l’Etat provenant de la BRARUDI peuvent financer deux ou trois Ministères.

 

L’entreprise BRARUDI fait preuve de la fierté nationale par sa réussite de l’industrialisation. C’est un exemple de la réussite de la coopération entre l’investissement local et les investissements directs étrangers, c’est une preuve pour attirer d’autres investisseurs étrangers. Au niveau de l’emploi, la BRARUDI est avec un personnel avec un effectif important ; au niveau des transactions ici au niveau local qui permettent la circulation de la monnaie et la distribution des revenus ; au niveau social les boissons BRARUDI jouent un rôle du tissu social dans notre pays, ils contribuent à éviter des boissons prohibées nocifs à la santé publique.

 

Le contexte actuel

Le contexte macroéconomique dans lequel BRARUDI travaille avec la rareté des devises ne devrait pas être un problème si les devises étaient bien gérées. Le problème ici dans le pays et qu’il y a un groupe qui veut faire de la richesse nationale leur propre richesse et qui veulent gérer les devises comme ils gèrent le patrimoine familial.

 

Ce groupe est soutenu par une défaillance institutionnelle évidente, des gens qui violent la loi dans l’impunité totale, il faut arrêter ce mouvement. Même en 1996 où le Burundi était sous embargo, il y a eu la suspension de la coopération lors de la guerre civile du depuis 1993 mais il n’y a pas eu de pénurie des produits de première nécessité.

 

La BRB devrait faire toute la discipline nécessaire, émettre des réglementations pour une bonne gestion des devises et recueillir le soutien politique au plus haut sommet. La BRB devrait aussi sortir un rapport régulier sur l’utilisation des devises, réduire autant que se peut les missions à l’étranger qui ne sont pas fructueuses, prioriser l’importation des produits essentiels, même dans le temps la BRARUDI était priorisée.

 

Il faut aussi que la BRB renoue avec la collaboration des maisons de surveillance qui contrôle les importations qui entrent au Burundi au niveau des factures pour éviter la surfacturation et les cas où les gens peuvent ne pas faire entrer les marchandises alors qu’ils ont reçu des devises au niveau de la Banque Centrale.

 

La BRB devrait également commande une étude sur l’utilisation des devises depuis 2015 et prendre des mesures collectives, s’il y a des indices sérieux de culpabilité qui se présentent, il faudrait prendre des responsabilités et ouvrir des dossiers devant la justice le cas échéant. 

 

Un autre élément important, il faudrait que la BRB sorte mensuellement de façon régulière un rapport détaillant l’utilisation des devises qui montre l’utilisation des devises au niveau mensuel, cela permettra à ce que les gens puissent analyser la vraie utilisation des devises pour faire une analyse collective au niveau national.