A l’occasion de la journée internationale de la paix le 21/9/2022 PARCEM a participé dans l’émission organisé par le studio Ijambo sur le concept « Paix »
Les invités étaient :
- Léonce NGENDAKUMANA du parti FRODEBU
- Pierre NKURIKIYE : Porte-parole du Ministère de l’intérieur
- Nancy Ninette MUTONI : Porte-parole du CNDD-FDD
- Faustin NDIKUMANA : Directeur National de PARCEM
L’émission a été diffusée sur 17 radios locaux. Le message de plaidoyer de PARCEM était centré sur les principaux piliers de la paix :
Les piliers de la paix sont :
1) La sécurité physique des personnes qui constitue une condition nécessaire mais pas suffisante. Car en absence de guerre, cela ne justifie pas que la population d’un pays est nécessairement en paix.
2) D’autres éléments doivent être réunis :
a) La justice/Etat de droit
b) La liberté des citoyens
c) La non-discrimination
d) L’égalité de tous devant la loi
e) Droits de l’homme :
- Droit à la liberté d’entreprise ;
- Liberté de circuler ;
- Droit à la revendication et à manifester son mécontentement ;
-Liberté d’opinion et d’association ;
-Liberté religieuse ;
-Droit à la propriété privée ;
-Bonne répartition des revenus pour une meilleure justice sociale ;
-Elections transparentes.
f) Droit à une vie décente :
- Alimentation
- Logement
- Santé, éducation
- Travail décent
Dans son message, PARCEM démontre comment ces éléments ne sont pas réunis actuellement vue les conditions de pauvreté actuelle et de violations de droits de l’homme.
En plus pour un pays comme le Burundi qui a connu un passé sombre et lourd et qui pèse lourdement sur la vie actuelle il faut aussi vider ce contentieux comme le prescrit l’accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation.
En date du 12 Septembre 2022 PARCEM a sorti une déclaration en ce jour de la rentrée scolaire centrée sur la situation de financement du secteur de l’éducation et plaide pour l’augmentation du budget alloué à ce secteur.
- PARCEM réaffirme que l’éducation reste le pilier fondamental de la croissance économique et du développement humain. Le gouvernement burundais devrait prioriser le secteur à travers le budget y alloué.
- Même les recommandations des récents états généraux de l’éducation le prouvent sans ambages. Elles exigent un montant colossal des fonds pour être mises en application.
- Mais le Budget de l’éducation augmente de façon dérisoire il était à 353 milliards BIF l’année passée et il est à 354 Milliards BIF cette année budgétaire. C’est-à-dire augmentation d’1Milliard BIF alors que la part réservée à l’investissement est à 10% et les appuis des bailleurs ont chuté de 27 Milliards BIF à 18 Milliards BIF ;
- Pourtant, les recettes augmentent cette année de 600 milliardsBIF selon les prévisions (de 1562 Milliards à 2194 Milliards BIF) et le budget d’investissement sur fonds propre de l’état a augmenté de 500 Milliards BIF. Quelle a été la priorité ?
- Tout le monde constate avec amertume l’état déplorable et piteux des infrastructures et équipement scolaires, le manque de supports pédagogiques et d’enseignants en quantité et en qualité.
PARCEM demande au gouvernement de revoir l’affectation budgétaire actuelle, procéder au plus tard à une révision budgétaire le cas échéant pour financer avec force des secteurs sensibles comme l’éducation.
En date du 10 Septembre 2022 après la nomination du nouveau gouvernement PARCEM a fait son commentaire :
1°) D’abord, le changement du gouvernement ou le remaniement ministériel sont les prérogatives constitutionnelles du Chef de l’état.
2°) Les personnalités nommés ont des compétences techniques nécessaires pour être à la hauteur de sa nouvelle fonction ministérielle.
3°) PARCEM a donné 5 conseils pour que la nouvelle équipe de valeur ajoutée dans sa mission :
- Solidarité gouvernementale sous le commandement du chef de l’Etat
- Ainsi une vision commune assortie d’un programme évaluable.
- Ne pas finir les problèmes, attaquer le taureau par les cornes et éviter la politique de l’Autriche.
- Un gouvernement qui communique.
- Un gouvernement dont les membres sont marqués par l’exemplarité
4°) Le nouveau gouvernement sera jugé sur ses actions pour trouver solution aux problèmes :
- Pauvreté, inflation, rareté des produits de première nécessité, carburant, Devises.,
Lundi le 15 Août, le Directeur National de PARCEM a tenu une séance de travail avec un des responsables du PNUD chargé des questions de promotion de la bonne gouvernance.
Il s’agissait d’une séance d’information pour permettre à cette nouvelle responsable de s’imprégner de la situation de gouvernance au Burundi (défis et perspectives) et le Directeur National de PARCEM lui a fait un tableau réaliste de la situation permettant au PNUD de savoir comment orienter sa stratégie d’intervention au Burundi dans le secteur de la bonne gouvernance.
Les deux partenaires sont convenus de se rencontrer régulièrement.
C’est dans ce sens même que Vendredi le 26 Août, la même responsable a fait une descente au PARCEM et s’est entretenu avec le Directeur National sur le même sujet.
- Imvo n'imvano sur les raisons qui handicapent le développement du Burundi dépuis l'indépendance à nos jours
- Rencontre avec les parlementaires Allemands
- Le Directeur National de PARCEM a rencontré les sénateurs Américains
- Le gouvernement devrait rééditer le principe de la tenue des Forums économiques