Bonne gouvernance

Démocratie : ou sommes-nous?

En date du 15 septembre de chaque année, le monde entier célèbre la Journée Mondiale dédiée à la Démocratie. PARCEM a voulu donner son analyse par rapport à cette Journée surtout qu’ici au Burundi quand on dit la démocratie on voit directement les élections.

 

L’état des lieux de la Démocratie au Burundi

PARCEM a lancé un vibrant appel au Gouvernement et aux Burundais comme le Burundi va entamer une période de décennie électorale de 2025 à 2035, on dirait qu’il y aura des élections distantes en moyenne de 2 ans, or la période électorale a été maintes fois marquée par :

  • Les mauvais comportements surtout les divisions entre les partis politiques ;
  • Les divisions au sein des partis politiques que ça soit celui qui est au pouvoir et ceux de l’opposition ;
  • L’intolérance politique qui grandit ;
  • Les arrestations arbitraires liées aux excès de zélé de l’administration à la base ;
  • Le positionnement des hauts cadres qui craignent de perdre leurs postes ;
  • Les détournements conséquents ;
  • L’absence d’attention à toute politique de développement ;
  • Les contributions forcées intempestives.

 

Il faut que le Gouvernement tire attention car toutes les politiques de développement risquent d’être reléguées au second plan et le pays en souffrirait énormément.

 

PARCEM appelle alors le Gouvernement à organiser un dialogue sincère avec toutes les parties prenantes pour que ça soit un cadre de réconciliation, un creuset pour fondre toutes les tendances partisanes afin que le Burundi recolle les morceaux et établisse une politique de réconciliation définitive.

 

On aura à gagner si le Burundi essaie de se réconcilier avec lui-même. Cet appel devrait être entendu, si non cette décennie risquera de faire reculer le pays.