La fermeture du lac Tanganyika: PARCEM fait son point
Les autorités des pays riverains du lac Tanganyika se sont convenues de suspendre la pêche pendant une période de 3 mois. Cependant, elles sont de plus en plus nombreuses les voix qui s’élèvent pour protester contre cette mesure.
PARCEM rappelle que partout dans le monde il y a parfois des divergences de vue entre ceux qui exercent des activités sociaux économiques et les protecteurs de l’environnement.
Pour le cas de la suspension de la pêche dans le lac Tanganyika pendant trois mois, là il y a aussi une contradiction d’un coté on a des pêcheurs qui font vivre leurs familles grâce à l’activité de pêche dans le lac Tanganyika de l’autre côté on a des protecteurs de la biodiversité du lac Tanganyika qui nous disent que si on continue de pêcher de façon ininterrompu il y aura une diminution conséquente très sensible substantielle de la production des poissons.
Pour minimiser cette contradiction, il faut des études beaucoup plus profondes pour voir pourquoi la production du lac Tanganyika halieutique diminue, si ce n’est pas à cause des déchets qui sont déversés dans le lac Tanganyika avec des industries qui se trouvent près du lac et où le traitement des déchets n’est pas bien organisé .Il faut voir toutes les raisons pour qu’on ne prenne pas des mesures simples qui risquent de causer un tord au niveau économique.
Cette contradiction subsiste mais si les arguments des protecteurs de la biodiversité du Lac Tanganyika montrent réellement qu’il y a un risque d’une diminution de la production des poissons du lac, cette mesure de suspension sera inévitable. Il faut que ces pêcheurs qui exercent leurs activités dans le lac prennent conscience qu’il peut y avoir de telle mesure de suspensions des activités pour protéger la biodiversité du lac Tanganyika. Donc il faudra qu’ils cherchent d’autres métiers palliatifs en cas d’une suspension des activités.
Si non ça serait difficile de trancher car cette contradiction est toujours là, prenons par exemple le cas de l’usine de production du ciment BUSEKO qui se trouvent en province CIBITOKE où il y a de l’intérêt du côte des habitants qui militent pour la délocalisation de l’usine à cause des fumés qu’elle dégage qui sont nuisible à leur santé mais aussi il y a de l’intérêt pour les employés qui y travaillent car il leur permet de faire vivre leurs famille. Il y a toujours un problème au niveau de cette contradiction mais il faut de l’équilibre pour qu’en fin de compte cette mesure puisse être bénéfique pour tout le monde.