Bonne gouvernance

PARCEM se positionne sur le principe de déclaration des biens

En date du 24 Septembre 2022 PARCEM  a participé dans l’émission UBAHUKA sur la Radio Publique Africaine.

Thème traité : L’utilité de la déclaration des biens pour renforcer la bonne gouvernance.

Le message de PARCEM était centré sur la réaffirmation de l’utilité de la déclaration des biens pour renforcer la bonne gouvernance. PARCEM demande ce qui suit :

1°) La déclaration des biens reste le fondement de la bonne gouvernance dans un pays.

2°) La déclaration des biens rappelle aux mandataires publics qu’ils sont redevables par rapport aux missions qui leur sont assignés.

3°) Elle leur rappelle de ne pas confondre le patrimoine de l’Etat avec leur patrimoine privé.

4°) Elle aide à combattre l’enrichissement illicite d’une poignée de dignitaires et le blanchiment

5°) Elle aide à renforcer la valeur travail et le goût de l’effort dans la société.

6°) Elle aide dans la lutte contre la corruption car les corrupteurs utilisent plusieurs subtilités. En les obligeant à déclarer leurs biens, on les invite à justifier l’origine licite de l’augmentation de leur patrimoine. S’il n’est pas justifié il rentre dans le trésor public.

7°) La déclaration des biens reste un prélude à la récupération des biens détournés par les dignitaires de l’Etat.

PARCEM rencontre un Chef politico-économique

En date du 22/09/2022 Le Directeur National de PARCEM a participé à une rencontre avec Russell Zalizniak, « Political-Economic Chief » à la résidence de l’ambassadeur des Etats-Unis au BURUNDI avec d’autres partenaires.

Ce fut une occasion d’échanger avec d’autres participants sur les perspectives d’avenir du pays après le changement du gouvernement intervenu récemment.

Quelle position de PARCEM sur le concept de la paix ?

A l’occasion de la journée internationale de la paix le 21/9/2022 PARCEM a participé dans l’émission organisé par le studio Ijambo sur le concept « Paix »

Les invités étaient :

  • Léonce NGENDAKUMANA du parti FRODEBU
  • Pierre NKURIKIYE : Porte-parole du Ministère de l’intérieur
  • Nancy Ninette MUTONI : Porte-parole du CNDD-FDD
  • Faustin NDIKUMANA : Directeur National de PARCEM

L’émission a été diffusée sur 17 radios locaux. Le message de plaidoyer de PARCEM était centré sur les principaux piliers de la paix :

Les piliers de la paix sont :

1) La sécurité physique des personnes qui constitue une condition nécessaire mais pas suffisante. Car en absence de guerre, cela ne justifie pas que la population d’un pays est nécessairement en paix.

2) D’autres éléments doivent être réunis :

      a) La justice/Etat de droit

      b) La liberté des citoyens

      c) La non-discrimination

     d) L’égalité de tous devant la loi

     e) Droits de l’homme :

        - Droit à la liberté d’entreprise ;

        - Liberté de circuler ;

        - Droit à la revendication et à manifester son   mécontentement ;

        -Liberté d’opinion et d’association ;

        -Liberté religieuse ;

        -Droit à la propriété privée ;

        -Bonne répartition des revenus pour une meilleure justice sociale ;

        -Elections transparentes.

     f) Droit à une vie décente :

        - Alimentation

        - Logement

        - Santé, éducation

        - Travail décent

Dans son message, PARCEM démontre comment ces éléments ne sont pas réunis actuellement vue les conditions de pauvreté actuelle et de violations de droits de l’homme.

En plus pour un pays comme le Burundi qui a connu un passé sombre et lourd et qui pèse lourdement sur la vie actuelle il faut aussi vider ce contentieux comme le prescrit l’accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation.

la rentrée scolaire : Le nouveau gouvernement devrait faire de l'éducation l'une de ses priorités.

En date du 12 Septembre 2022 PARCEM a sorti une déclaration en ce jour de la rentrée scolaire centrée sur la situation de financement du secteur de l’éducation et plaide pour l’augmentation du budget alloué à ce secteur.

  • PARCEM réaffirme que l’éducation reste le pilier fondamental de la croissance économique et du développement humain. Le gouvernement burundais devrait prioriser le secteur à travers le budget y alloué.           
  • Même les recommandations des récents états généraux de l’éducation le prouvent sans ambages. Elles exigent un montant colossal des fonds pour être mises en application.
  • Mais le Budget de l’éducation augmente de façon dérisoire il était à 353 milliards BIF l’année passée et il est à 354 Milliards BIF cette année budgétaire. C’est-à-dire augmentation d’1Milliard BIF alors que la part réservée à l’investissement est à 10% et les appuis des bailleurs ont chuté de 27 Milliards BIF à 18 Milliards BIF ;
  • Pourtant, les recettes augmentent cette année de 600 milliardsBIF selon les prévisions (de 1562 Milliards à 2194 Milliards BIF) et le budget d’investissement sur fonds propre de l’état a augmenté de 500 Milliards BIF. Quelle a été la priorité ?
  • Tout le monde constate avec amertume l’état déplorable et piteux des infrastructures et équipement scolaires, le manque de supports pédagogiques et d’enseignants en quantité et en qualité.

PARCEM demande au gouvernement de revoir l’affectation budgétaire actuelle, procéder au plus tard à une révision budgétaire le cas échéant pour financer avec force des secteurs sensibles comme l’éducation.