Bonne gouvernance

Le Directeur National de PARCEM a rencontré les sénateurs Américains

Dans le cadre de sa reprise de la coopération avec le Burundi, les USA ont décidé d’intervenir dans le secteur de la bonne gouvernance publique (bonne gestion budgétaire). Les responsables américains multiplient des rencontres avec plusieurs acteurs dont la société civile pour s’enquérir de la situation (Etat des lieux) dans la gestion des finances publiques.

C’est dans le cadre que Mardi le 12/8/2022 ces sénateurs ont tenu une séance de travail avec deux leaders de la société civile

  • Le Directeur National de PARCEM
  • Le Président de l’OLUCOME

Ces derniers ont pu avoir un échange constructif avec ses sénateurs et les ont renseignés sur les priorités d’appui sans oublier le soutien à la société civile.

Le gouvernement devrait rééditer le principe de la tenue des Forums économiques

En date du 9 Août 2022 une équipe d’acteurs de la société civile comprenant :

  • Le Directeur de Curdes
  • Le Directeur de PARCEM
  • Le Président de l’OLUCOME a tenu une séance de travail avec l’ambassadeur de Belgique sur la situation de gouvernance.

Après discussion franche et sincère on a conclu que :

Le gouvernement devrait rééditer le principe de la tenue des Forums économiques pour permettre à divers partenaires d’échanger sur ces questions cruciales. Ça devrait être aussi un bon espace de plaidoyer.

Le directeur de Curdes et le Directeur de PARCEM ont décidé de renforcer le partenariat stratégique entre les deux institutions qu’ils dirigent Curdes et PARCEM notamment dans le domaine d’échange des données.

Justice: la réforme du système judiciaire est primordial

En date du 1er Aout 2022 PARCEM  a donné son avis  par rapport à la mesure de révocation de 35 Magistrats par le Président de la République. Le message de PARCEM était :

PARCEM accueille avec grande satisfaction la mesure de révocation des 35 magistrats. Même si la plus part d’entre eux avaient déjà été condamné ou déserté. Cette formalité était nécessaire.

Mais PARCEM insiste sur la mise en application des mesures qui marqueront la réforme du système judiciaire. Les plus importantes sont à 3 :

La 1ère serait la reconnaissance véritable du pouvoir judiciaire comme 3ème pouvoir face à l’exécutif et le législatif en théorie et en stratégie.

La 2ème  serait le renforcement de la transparence et de l’objectivité des critères de recrutement et de promotion et de gestion de la carrière des magistrats avec une rémunération motivante.

Le 3ème pas de moindres serait le renforcement du service d’inspection de la justice en le dotant de ressources humaines compétentes (expérience et sagesse) et financières suffisantes.

Le Journalisme est l'un des piliers de la bonne gouvernance

En date du 14 /07/2022 PARCEM  a participé dans une synérgie des Médias couverte par Benevolencia (Bonesha FM, Isaganiro, Rema Fm, Iwacu,) le message de PARCEM était centré sur l’amélioration des conditions d’exercice du métier du journalisme et de liberté d’expression :

 Le message de plaidoyer de PARCEM est le suivant :

  • Le contexte de travail du journalisme est marqué par les éléments suivants :
  • Le pouvoir public et les autorités comprennent mal l’importance cruciale du rôle des medias et les journalistes dans l’éducation citoyenne, renforcement de la bonne gouvernance, de la redevabilité, de la gestion du patrimoine public et du respect des droits de l’homme.
  • PARCEM comprend mal comment le gouvernement peut s’engager dans la lutte contre la corruption sans être accompagné par le section médiatique.

En félicitant la dénonciation des faits (corruption et violation des droits de l’homme), les journalistes aident le pouvoir à corriger ses manquements.

                                     

                              Accès à l’information

  • L’accès aux données au sein de l’administration est devenu casse-tête.
  • Les hauts cadres de l’Etat détenteurs de l’obligation ne communiquent pas comme il faut et rechignent à participer dans les débats.
  • Le journalisme d’investigation est presque interdit plusieurs entraves administratives gênent l’accès aux informations à l’intérieur du pays.

                                  Conséquences

  • Perte de qualité et la saveur d’informations données par les médias.
  • Concurrence des medias et des réseaux sociaux.
  • Manque de mobilisation des ressources.
  • Mauvaise conditions de travail des journalistes.
  • Harcèlement intempestif du CNC envers les médias, au lieu de privilégier le dialogue.

                            Recommandations

  • Revaloriser le secteur et le métier du journalisme et lui donner sa place de pilier de la bonne gouvernance par les autorités.
  • Mettre une loi d’accès à l’information pour permettre aux journalistes et publics d’accéder aux info et données pour informer les citoyens.
  • Supprimer toutes les formalités intempestives administratives (Demande d’autorisation) qui entravent le travail de journalisme.
  • Institutionnaliser le journalisme d’investigation pour une information bien fouillée, équilibré, professionnelle et de qualité.
  • Ouvrir le débat sur la règlementation en vigueur pour des éventuels amendements qui permettent l’amélioration du métier.
  • Mettre sur pied des mécanismes encourageant ou contraignant le cas échéant aux cadres détenteurs d’obligation à donner les inflations nécessaires.
  • Encourager le dialogue entre CNC et les médias au lieu de jouer le policier fouettard.
  • Renforcer le fonds de soutien aux medias, auxquels des citoyens pourraient participer et d’autres partenaires.