L'avant dernier place du Burundi en industrialisation. Quelles raisons?
Après le classement du Burundi à la 51è place par la Banque Africaine de Développement (BAD) dans le classement des pays africains en industrialisation. PARCEM donne son avis :
Pour PARCEM, cette place n’est pas étonnant pour le Burundi parce que le secteur industriel n’est pas développé. Il est le secteur le moins contribuant en matière du PIB (moins de 5%). Pour PARCEM, cela est dû aux plusieurs défis :
Faible investissement
La faiblesse des investissements nationaux sont dûs à la faiblesse de la capacité de l’épargne au Burundi tandis que les investissements étrangers ne sont pas consistants pour que ce secteur puisse se développer.
Ex : La tentative de faire démarrer une zone économique spéciale au Burundi a échoué. Cela a montré que le Burundi à un déficit au niveau de l’environnement des affaires.
Electricité
Le Burundi a un déficit d’énergie : les barrages hydro électriques ne sont pas encore opérationnels au Burundi. Il y a un problème d’approvisionnement du Burundi en carburant alors que ce secteur utilise beaucoup d’énergie électrique suite à l’usage des groupes électrogène.
Capacité technologique.
Le Burundi n’a pas une capacité technologique capable de démarrer les industries et de booster le secteur industriel.
Ex : Le Bureau Burundais de Normalisation et Contrôle de la Qualité des produits a des difficultés. Actuellement le Burundi ne peut pas exporter les produits finis par manque d’un contrôle de la qualité des produits d’industriels digne de ce nom.
Corruption
La corruption handicape l’efficacité institutionnelle dans la mise en application des politiques comme le politique national d’industrialisation.
Comme conséquences, l’absence du développement du secteur industriel a des conséquences comme : La faiblesse du taux de couverture des exportations par les importations (moins de 5%) le manque des devises, le chômage et le faible développement des villes pourvoyeuses d’emploi.
Comme conclusion, PARCEM demande au gouvernement de donner une attention particulière à ce secteur et former une coalition systémique des institutions pour que le secteur industriel soit mis à contribution.