Bonne gouvernance

La Vision 2040 / 2060 ne se réalisera pas sans l’unité et la Cohésion nationale.

Lors de la célébration des 34 ans de l'adoption de la Charte de l'Unité Nationale par les Burundais, votée par le peuple à 99% le 5 février 1991, PARCEM  a voulu donner un conseil à la nation tout en rappelant les six piliers qui peuvent devenir le fondement de la réconciliation, de l’unité nationale et de la cohésion nationale.

 

Les six piliers du fondement de l’Unité Nationale 

PARCEM a d’abord rappelé que sans l’unité nationale et la cohésion nationale, la vision 2040/ 2060 ne peut pas être réalisée. Les six piliers du fondement de l’unité nationale sont :

  • La conscience qu’on a une nation multiséculaire avec une même langue et une même culture ce qui est un élément fondamental.
  • L’existence de la charte de l’unité nationale et de l’accord d’Arusha, ce qui montre que malgré que le Burundi ait  connu des problèmes au niveau de la  cohabitation à travers les différents conflits, les Burundais ont pris l’habitude de dialoguer pour trouver solutions aux conflits.
  • Les deux grands Héros à savoir le héros de l’indépendance le Prince Louis RWAGASORE et le héros de la démocratie Melchior NDADAYE qui sont une référence au niveau du leadership. Le patrimoine historique lié au leadership de ces héros devrait nous aider à construire un pays sûr pour tous et pour chacun pour ne pas continuer à cultiver la méfiance.
  • L’État de droit et égalité de tous devant les lois et accès équitable aux postes de responsabilité. La violation des droits de l’homme et l’injustice dans un pays montrent qu’il y a l’absence de l’état de droit. L’état de droit est très fondamental pour que l’unité nationale et la cohésion nationale soient sauvegardées dans un pays. Il faut de l’introspection régulière de chaque Burundais par rapport à ce pilier.
  • La succession au pouvoir à travers des élections transparentes. Au niveau des élections, il y a des éléments nécessaires pour que chaque citoyen se sente comme Burundais à travers la participation aux élections, le droit de se faire élire et d’élire.
  • La liberté économique où les gens sont libres de faire des initiatives au niveau économique avec des lois qui ne sont pas là pour entraver ces dernières. Il faut éviter le capitalisme de copinage où il y a un groupe de gens qui s’accaparent de toutes les richesses nationales et toutes les voies de l’épanouissement économique. Tout cela devient un grand problème car il y a une catégorie de citoyens qui se voient tous les canaux d’épanouissement économique fermés. Il faut veiller à ce que ce pilier soit sauvegardé.

Il faut que ces six piliers arrivent à aider à ce que le Burundi renforce cette cohésion nationale. Comme  dans le passé on avait fait la culture de dialogue, on devrait organiser régulièrement un cadre de dialogue pour que tous les Burundais puissent rentrent au bercail.