Bonne gouvernance

Le Journalisme est l'un des piliers de la bonne gouvernance

En date du 14 /07/2022 PARCEM  a participé dans une synérgie des Médias couverte par Benevolencia (Bonesha FM, Isaganiro, Rema Fm, Iwacu,) le message de PARCEM était centré sur l’amélioration des conditions d’exercice du métier du journalisme et de liberté d’expression :

 Le message de plaidoyer de PARCEM est le suivant :

  • Le contexte de travail du journalisme est marqué par les éléments suivants :
  • Le pouvoir public et les autorités comprennent mal l’importance cruciale du rôle des medias et les journalistes dans l’éducation citoyenne, renforcement de la bonne gouvernance, de la redevabilité, de la gestion du patrimoine public et du respect des droits de l’homme.
  • PARCEM comprend mal comment le gouvernement peut s’engager dans la lutte contre la corruption sans être accompagné par le section médiatique.

En félicitant la dénonciation des faits (corruption et violation des droits de l’homme), les journalistes aident le pouvoir à corriger ses manquements.

                                     

                              Accès à l’information

  • L’accès aux données au sein de l’administration est devenu casse-tête.
  • Les hauts cadres de l’Etat détenteurs de l’obligation ne communiquent pas comme il faut et rechignent à participer dans les débats.
  • Le journalisme d’investigation est presque interdit plusieurs entraves administratives gênent l’accès aux informations à l’intérieur du pays.

                                  Conséquences

  • Perte de qualité et la saveur d’informations données par les médias.
  • Concurrence des medias et des réseaux sociaux.
  • Manque de mobilisation des ressources.
  • Mauvaise conditions de travail des journalistes.
  • Harcèlement intempestif du CNC envers les médias, au lieu de privilégier le dialogue.

                            Recommandations

  • Revaloriser le secteur et le métier du journalisme et lui donner sa place de pilier de la bonne gouvernance par les autorités.
  • Mettre une loi d’accès à l’information pour permettre aux journalistes et publics d’accéder aux info et données pour informer les citoyens.
  • Supprimer toutes les formalités intempestives administratives (Demande d’autorisation) qui entravent le travail de journalisme.
  • Institutionnaliser le journalisme d’investigation pour une information bien fouillée, équilibré, professionnelle et de qualité.
  • Ouvrir le débat sur la règlementation en vigueur pour des éventuels amendements qui permettent l’amélioration du métier.
  • Mettre sur pied des mécanismes encourageant ou contraignant le cas échéant aux cadres détenteurs d’obligation à donner les inflations nécessaires.
  • Encourager le dialogue entre CNC et les médias au lieu de jouer le policier fouettard.
  • Renforcer le fonds de soutien aux medias, auxquels des citoyens pourraient participer et d’autres partenaires.