Bonne gouvernance

La journée mondiale de la justice sociale : Quelle est son intérêt?

Chaque année le Monde entier célébré la Journée Mondiale dédiée à la Justice Sociale en date du 20 Février. Pour ce, PARCEM voudrait donner son analyse par rapport à la situation de la Justice Sociale au Burundi.

 

L’origine de la célébration la Journée Mondiale de la Justice Sociale   

Cette Journée a commencé à être célébrée sur la décision de l’Assemblée Générale des Nations-Unis en Novembre 2007, qui a décidé que cette journée soit célébrée en date du 20 Février de chaque année. Cette journée tient sur l’égalité des droits pour tous les peuples et les  possibilités pour tous les êtres humains de vivre sans discrimination et de bénéficier des progrès économiques et sociales. Cela alors renvoie au niveau de l’analyse de la croissance économique, des revenus et des emplois.

 

L’analyse de PARCEM sur l’importance de la Justice Sociale.

Dans son analyse le Directeur National a d’abord rappelé que normalement pour parler de la Justice Sociale, on ne devrait pas se limiter seulement sur la croissance économique dans un pays mais on devrait parler aussi de la :  répartition de cette croissance , répartition des revenus , protection des droits de l’homme, liberté d’expression , protection sociale , habitat décent , accès à l’alimentation et à la santé.

 

On ne devrait pas parler de la Justice Sociale alors qu’une grande partie de la population n’accède pas à la santé, à l’alimentation, à un habitat décent, à un système de pension viable permettra que les gens continuent à vivre décemment dans l’âge de vieillesse. Tous ces facteurs montrent comment une société s’organise pour faire face à ses défis.

 

Il faudrait aussi analyser la liberté d’entreprise à travers les facteurs qui peuvent limiter le renforcement de la justice sociale. Ces facteurs sont entre autres : l' inaccessibilité aux facteurs de production comme la libre entreprise, le droit de propriété, l’égalité de tous devant la loi sans discrimination et le non répartition budgétaire qui ne permet pas à la croissance économique de faire apparaître une classe moyenne pour limiter que la richesse nationale soit accaparée par une poigne d’hommes à travers les actes de corruptions, de concussion ou de détournement des fonds publics.

 

Normalement les Nations-Unis ont fait une déclaration importante en disant que la Justice Sociale est le facteur de maintien de la paix et la stabilité politique dans plusieurs pays. En l’absence de la Justice Sociale le pays peut être livré à n’importe quel moment aux actes d’instabilité politique ou aux actes de déstabilisation d’institutions.

 

Si on analyse, ici au Burundi on voit qu’au niveau de la Justice Sociale le chemin est encore long parce qu’il y a encore : l’état de pauvreté, une grande corruption,  l’accaparement d’une grande partie de la richesse par une petite minorité de dignitaires , le chômage , la défaillance du système de protection sociale, la disparition progressive de la classe moyenne, la violation souvent du droit à la propriété privé.

 

Il faut un débat houleux pour que le progrès qu’on veut pour  la vision 2040,2060 qu’on prétend atteindre puisse aussi tenir compte des aspects de la justice sociale. C’est dans ce contexte qu’on pourra avoir des dividendes de cette vision si l’aspect de justice sociale est pris en compte dans les stratégies pour que le Burundi atteigne la situation d’émergence en 2040 et 2060.