Rareté des devises : le Burundi a encore besoin d’aide
Au moment où la pression de rareté des devises reste toujours d’actualité et continue à créer d’autres problèmes au niveau national, PARCEM a voulu donner un conseil au Gouvernement.
Les différentes sources des devises
PARCEM indique qu’il se réjouit de la mise en place d’une politique nationale de coopération, mais cette dernière doit être assortie d’un plan opérationnel de mobilisation des ressources. Les types de ressources externes qui peuvent entrer dans un pays sont entre autres :
- L’aide public au développement ;
- Les emprunts ;
- Les investissements directs étrangers.
Le Gouvernement doit analyser la situation actuelle du pays car à l’état actuel le Burundi a encore besoin d’aide, des Assistances sous forme de dons. En fait, nous pourrons nous passer d’assistance sous forme de dons au moment où on va arriver à l’émergence en 2040 car se passer des assistances sous forme de dons est même l’un des objectifs de l’émergence.
Le Burundi est actuellement éligible sur les guichets de dons à la Banque Mondiale, il ne peut pas bénéficier des financements sous forme de prêt. Les investissements directs étrangers exigent un environnement des affaires très favorable, il y a des préalables que le Gouvernement doit mettre sur pied comme certains types d’infrastructures qui demandent des moyens colossaux.
Pour chaque type de financement, il y a une stratégie à déployer. On se pose la question pourquoi même des fois où la Banque Mondiale nous assiste il y a toujours un taux d’absorption faible alors que pour ces assistances nous recevons peu par rapport à d’autres pays? Quant aux exportations, si on tient compte de l’état de la balance commerciale qui est aujourd’hui déficitaire à 10% (le taux de couvertures des importations par les exportations est toujours au tour de moins de 20%), ce n’est pas dans 6 mois où une année que les recettes en devises pourront inverser la tendance.
Recommandations de PARCEM
Pour inverser la tendance PARCEM estime qu’il faut :
- Multiplier les ressources de financements pour faire face à cette situation, si non cette dernière pourrait se compliquer d’avantage ;
- User d’une bonne gestion du peu des devises dont on dispose à la Banque Centrale. Cette dernière devrait émettre une série de réglementations au niveau de la gestion des devises surtout les devises de l’Etat.