Rapport provisoire des consultants PEFA. Quelle est la position de PARCEM?
En date du 28 Mars 2023, PARCEM Burundi a animé une conférence de presse, l’objectif de cette conférence était de montrer la position de PARCEM après la sortie du rapport provisoire présenté par les consultants PEFA (Evaluation des dépenses publiques et Responsabilités Financières) ce vendredi le 23 Mars.
Dans son discours le Directeur National a révélé le contenu de ce rapport : Dans ce rapport, ils ont constaté que le Burundi reste confronté à plusieurs faiblesses de la planification (préparation, choix des priorités des projets d’investissements). A partir de ces faiblesses le Directeur National a donné certaines recommandations et a soutenu le Ministre actuel des finances pour ses efforts et initiatives qu’il manifeste pour donner une nouvelle ère dans la gouvernance budgétaire. Vous allez trouver en annexe le communiqué de presse.
Communiqué de Presse
- Ce vendredi le 23 Mars 2023, dans les enceintes de l’hôtel panoramique, le comité d’évaluation PEFA a présenté son rapport provisoire. Comme d’ordinaire ce rapport passait au crible le système de gestion des finances publiques du Burundi et partent il faisait état de ses forces et faiblesses.
- Le constat a été que le Burundi reste confronté à plusieurs faiblesses de la planification (préparation, choix des priorités des projets d’investissements) ce qui handicape le processus de budgétisation dès le départ. Outre cela, l’exécution budgétaire et le contrôle budgétaire ne sont pas épargnés par ces faiblesses.
- Dès lors la grande recommandation de PARCEM est d’inviter le gouvernement surtout les plus hautes autorités (Le Président et le Premier Ministre) à s’approprier les résultats de l’évaluation pour qu’ils ne restent pas lettre morte. Et surtout décourager et casser le courant réfractaire incarné par une catégorie des hauts cadres qui veulent le statuquo qui leur permet de continuer à piller sans vergogne les caisses de l’Etat dans l’impunité totale, en montant des systèmes de corruption et de détournement difficilement détectables. En effet, ces systèmes de corruption ont pignon sur rue car la planification, la transparence et le contrôle efficace cohérent et efficient sont actuellement relégué au second plan.
- Du reste, PARCEM accorde son soutien total à l’actuel Ministre des finances pour ses efforts et initiatives de rectifier le tir et l’encourage d’inaugurer une nouvelle ère dans la gouvernance budgétaire en faisant référence à l’actuelle préparation budgétaire exercice 2023-2024.