Economies

Pénurie du carburant : Il faut une stratégie spéciale pour faire face à la rareté des devises.

Depuis plusieurs mois, le Burundi connait une pénurie de carburant optionnelle sur toute l’étendue du territoire. C’est dans ce contexte que PARCEM a voulu donner une contribution comme conseil au Gouvernement.

 

Les axes de la contribution de PARCEM

La contribution de PARCEM au Gouvernement s’articule sur 4 axes :

  • Premièrement, il faut que le Burundi revoie sa stratégie d’approvisionnement en révisant la passation du marché pour les opérateurs qui doivent approvisionner le pays en carburant. Il faut prioriser les paiements du carburant en devises avec une gestion parcimonieuse de ces derniers. Le carburant est un produit stratégique nul n’est besoin de le démontrer. Normalement quand un pays éprouve des difficultés au niveau de la quantité des devises, il faut une gestion transparente et parcimonieuse avec des priorités bien choisis selon les besoins de la nation.
  • Deuxièmement, il faut une évaluation qui montre là où il y a eu des failles. Les Burundais ont droit de connaitre la vérité car la situation est commune. Il faut que le Gouvernement parle de ces failles afin de prendre une stratégie beaucoup plus idoine.
  • Troisièmement, il faut communiquer comment on doit se comporter pendant cette pénurie car on vient de passer plusieurs jours avec pénurie criante. Les gens se débrouillent mais l’administration et la police emprisonnent certains d’entre eux. Il n’y a pas d’orientation claire, or le carburant est un produit vital pour le mouvement des biens et des personnes. Le Ministère en charge de l’Energie et Mines devrait donner une orientation voire comment on peut s’assurer qu’il y a au moins le minimum qui aide le pays à fonctionner.
  • Quatrièmement, il faut une stratégie spéciale pour faire face à la rareté des devises. Quand il y a une situation comme cette rareté il faut mettre en place une stratégie pour que le problème ne se complique pas d’avantage. Plusieurs pays africains ont des problèmes au niveau de la balance commerciale mais ils n’éprouvent des difficultés comme les nôtres. Il faut une stratégie de mobilisation des financements pour faire face à ce problème de rareté des devises, ce qui permettra à ce que cette pénurie ne se complique pas d’avantage.