Economies

La liberté économique : Il est important de réfléchir pour voir ce qui la limite.

Selon l’édition 2025 de l’indice de liberté économique produit par le think tank américain « The Héritage Fondation », le Burundi occupe la 170ème place, ce qui montre que cette liberté n’est pas respectée dans notre pays. Pour ce, PARCEM a sorti son analyse sur l’état des lieux de la liberté économique au Burundi.

 

Qu’est-ce que la liberté économique ?

 PARCEM indique que la liberté économique est la liberté d’entreprendre, d’investir, de créer une entreprise (industrielle, commerciale, des biens et services)  dans le domaine et endroit  qu’on désire selon ses facultés et potentialités.

 

Les entraves qui limitent la liberté économique

Dans plusieurs pays même ici au Burundi, il y a beaucoup d’entraves qui limitent cette liberté économique. Ces entraves sont entre autres :

  • Les problèmes diplomatiques entre nations qui limitent le commerce transfrontalier ;
  • La discrimination liée aux considérations politiques parfois pour permettre à quelqu’un d’avoir des avantages ;
  • Les distorsions administratives liées aux barrières non tarifaires qui provoquent la perte du temps dans les tracasseries administratives notamment les dédouanements ;
  • Les problèmes liés aux droits de douanes, les mouvements des capitaux, la fiscalité ;
  • Les difficultés d’accéder aux crédits ;
  • Le niveau faible d’infrastructures ;
  • L’absence de concurrence dans plusieurs domaines ;
  • L’absence de l’égalité de tous devant la loi liée à une justice qui n’est pas équitable ;
  • La justice qui ne protège pas les investisseurs.

Ces entraves font que même si le Burundi regorge plusieurs potentialités au niveau de la croissance, du développement économique et du secteur privé il reste  toujours avec des problèmes.

 

Les Avantages de la liberté économique

Normalement, la liberté économique a des avantages car elle permet de libérer les talents, de garantir l’esprit de créativité et le goût du risque. Tout cela  garantit la création de richesse, le développement du secteur privé ainsi que le développement économique. C’est dans le sens même de l’intégration régionale qu’on essaie d’élargir le principe de liberté économique afin d’éliminer certains barrières, le Burundi devrait s’intégrer dans ce cadre.

Actuellement avec l’environnement des affaires qui s’observe dans le pays, on constate que la liberté économique a beaucoup de difficultés car il y a beaucoup d’entraves dans notre pays. Le Burundi devrait faire des efforts en prenant des mesures pour enlever tous ces barrières car il y a plusieurs pays qui ont su surmonter ces difficultés.  

 

Recommandations de PARCEM

PARCEM demande qu’il y ait une réunion de réflexion pour voir tout ce qui limite la liberté économique au Burundi car la vision 2040/2060 ne pourra pas être mise en application si la liberté économique n’est pas priorisée afin de permettre que les talents soient libérés. L’esprit de créativité garantisse la création de la richesse et le goût du risque.

Si on devrait évoquer concrètement les mesures qui ont été prises et qui limitent la liberté économique, on peut citer par exemple :

  • Les fixations des prix du maïs par l’ANAGESSA: Imposer aux agriculteurs la vente de leur récolte est une entrave à la liberté économique.
  • Les mesures prises limitant la circulation des motos dans certains espaces alors que ça ne respecte pas la loi.

Il y a plusieurs mesures qui sont prises qui relèvent de la limitation de la liberté économique dans notre pays. Il faudra qu’il y ait des mesures correctives pour rectifier le tir par rapport aux principes de libertés économiques.