Face à la situation actuelle : L'organisation des grands états généraux sur la situation économique est primordial
En tenant compte de la situation actuelle de l’économie Burundaise, PARCEM lance un vibrant appel au Gouvernement pour qu’il organise les grands états généraux sur la situation économique, qui vont dégager une feuille de route qui orientera toutes les actions qui seront faites au niveau prioritaire à court terme et moyens terme.
Une situation inquiétante qui suscite la contribution de tout le monde
PARCEM estime qu’il est grand temps de se réunir en conclave avec les experts nationaux, étrangers et les partenaires nationaux qui peuvent avoir des contributions à donner, car il est évident que le seul parti au pouvoir et le seul Gouvernement ne pourront pas donner des solutions idoines à cette crise économique.
Tous les Burundais devraient être appelés, chacun par ses compétences pour donner sa contribution afin de redresser la situation. Actuellement, on observe une politique de l’autruche qui est en train de s’installer au lieu d’affronter les problèmes, on dirait que ces problèmes vont se résoudre d’eux même.
Si on analyse la situation d’inflation ; de la rareté des devises, des produits de première nécessité comme le sucre et la pénurie du carburant, on constate que même l’environnement des affaires que ça soit au niveau local et au niveau central commence à être une question sensible. En outre, la corruption et les sanctions des pays étrangers continuent à être un fardeau sur notre pays. Tout cela devrait recueillir l’attention de tous les Burundais afin de dégager une feuille de route.
Comment mettre en application les recommandations de la feuille de route ?
Après le dégagement de cette feuille de route, le Président de la République devrait nommer un autre Gouvernement plus compétent avec des experts pour mettre en application les recommandations de ces états généraux. Par ailleurs, s’il advient que le Gouvernement réussit à trouver une solution à cette crise, ça sera sur son actif. Pour ce, le Gouvernement se doit de mettre sur pied un cadre permettant à tous les Burundais de donner des contributions afin de redresser cette situation qui devient de plus en plus inquiétante.