Economies

ANAGESSA: Il faut des investissements pour la transformation du maïs.

Depuis un certain temps, l’ANAGESSA a commencé la vente du maïs qu’elle a récoltée auprès de la population au prix que le Ministère en charge de l’Agriculture a fixé. Pour ce, PARCEM a sorti une analyse en rapport avec cette vente effectuée par l’ANAGESSA.

 

Les conséquences liées à cette vente du Maïs par l’ANAGESSA

 PARCEM indique que l’intervention de l’Etat dans le système d’achat et de vente des produits surtout vivriers risque de causer des problèmes qu’elle n’en résout. 

 

D’abord, comme PARCEM l’a toujours dit en matière de production vivrière, il faut laisser la loi de l’offre et la demande jouer son rôle car c’est une vente pour laquelle il y a plusieurs acheteurs et vendeurs. Quand il y a une offre abondante, si le Gouvernement voudrait intervenir, il devrait investir dans la transformation tout en aidant les investisseurs qui veulent investir dans ce secteur. Les agriculteurs devraient vendre leur production dans les usines de transformation, et cette dernière sera consommée sous une autre forme.

 

Actuellement quand il y a une production de l’ANAGESSA issue de la récolte d’une saison et qu’elle se rencontre avec celle d’une autre saison, cela pose un problème au niveau du stockage. En plus on impose à la population d’acheter cette production de l’ANAGESSA à un prix élevé qui résulte des coûts liés même à l’administration et l’entretien. Tous ces éléments amènent des distorsions dans l’économie, le coût administratif de l’ANAGESSA sera supporté par le consommateur final. 

 

Il faut laisser la loi de l’offre et la demande agir.  Le Ministère en charge de l’Agriculture devrait jouer sur les statistiques de production et celui en charge du commerce devrait investir dans la transformation et l’exportation si c’est nécessaire après avoir évalué la production produite sur le marché à partir des statistiques fiables en comparaison avec les besoins alimentaires de cette denrée « maïs ».

 

Actuellement l’ANAGESSA est obligée d’écouler d’abord la production qu’elle avait alors qu’il y a une autre production qui arrive!

 

Si on veut rémunérer le paysan il faut multiplier les opportunités d’investissement pour la transformation du maïs. Si non c’est le consommateur qui en paie les frais.