Economies

Le budget programme : Un remède pour l'économie Burundaise ?

Depuis un certain temps  le Président de la République  du Burundi a décidé d’introduire le budget programme dans la gouvernance budgétaire du pays dans le but de renforcer la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion de la chose publique. C’est dans cette optique que PARCEM donne sa lumière pour éclairer les citoyens sur cette nouvelle notion (son fonctionnement et ses avantages).

Définition et fonctionnement

Le budget programme est un outil de planification et de gestion qui vise à renforcer la capacité à exécuter, suivre et évaluer les programmes de développement, une amélioration de l’efficacité de l’action publique et une meilleure transparence dans la gestion budgétaire.

 

Un budget programme est un budget qui tient compte d’une vision et d’un programme de développement  avec des moyens qui sont mobilisés et affectés à un programme préalablement défini qui oriente la vision du pays.

 

Sa mise en œuvre exige la transparence dans l’exécution budgétaire et la planification à long terme et à  moyen terme avec des budgets à vocation pluriannuel assortie des cas de dépenses à moyen terme bien défini .

 

Sa mise en application exige aussi la décentralisation dans la gestion du budget car  le ministre  des finances n’est plus le seul ordonnateur ,les ministres et les autres entités qui ont des budgets à exécuter sont responsables de leurs budgets ils bénéficient des fonds selon le programme , le projet , des résultats bien précis et des activités  présentés.

Quels avantages pour le pays ?

Le Budget programme présente certains avantages dont :

  • L’affectation maximale des ressources permet que chaque centime soit dépense  à partir d’une orientation précise  d’un résultat à atteindre 
  • La mobilisation des ressources, comme ce n’est plus un budget moyen mais plutôt un budget qui part d’un programme précis cela va renforcer la rigueur, la qualité budgétaire et la redevabilité.
  • Le budget programme permet aussi de renforcer la crédibilité auprès des partenaires qui ont tendance à fournir beaucoup de moyens, à appuyer un pays qui s’oriente vers un programme budgétaire réellement mise en application.

Recommandation

 Avec la vision du Président de la République de faire du Burundi un pays émergent en 2040 et en 2060 un pays développé, l’usage du budget programme est un préalable pour la bonne gestion budgétaire et l’efficacité dans la gestion des finances publics qui permettra d’arriver un développement visible.

La cryptomonaie : documentez-vous avant d'agir!

De nos jours, les personnes qui ont investit dans les monnaies virtuelles alors qu’elles ne sont pas réglementées  par la BRB se trouvent dans une situation d’incertitude de peur que celle-ci décide d’interdire leurs usage. Dans ce contexte, PARCEM a été approché pour qu’elle puisse donner son point de vue et son éclaircissement sur cette situation.

 PARCEM rappelle que depuis  l’histoire il y a eu une évolution progressive  des moyens de paiement pour servir d’échange, de  réserves  des valeurs,  et d’unité de compte . Dans le temps c’était le "Troc" on échangeait les biens contre les biens et puis on a évolué vers un échange avec un bien commun  qui était l’or et qui servait   d’échange par rapport à d’autres biens, même jusqu’ à 1971  le dollar était lié à l’or. 

A un certain moment il y a eu une évolution avec les billets de banque, puis la monnaie structurale comme le chèque qui est lui aussi un moyen d’échange .Aujourd’hui avec le rôle d’internet on a évolué vers les monnaies virtuelles mais ce qu’il faut savoir est que toutes sortes de monnaies dans un pays quelconque doivent être régis par un cadre légale et un cadre institutionnel pour leurs réglementation et régulation. Pour le cas de notre pays c’est la Banque Centrale du Burundi (BRB) qui a les prérogatives de réguler l’usage des monnaies. Si la BRB n’a pas réglementé l’usage de ce type de monnaie ceux qui se sont engagés dans cet usage  ont fait fausse route.

PARCEM conseille à la population de faire attention avec l’usage des monnaies virtuelles parce qu’on  s’aventure dans une chose qui n’a pas de  réglementation d’où elle s’est exposé à un risque élevé. Il faut une collaboration  entre l’administration et les institutions techniques de régulation comme la BRB pour réagir à temps, dès la première manifestation de l’usage de ces monnaies virtuelles pour éviter qu’un type de commerce commence à avoir des ramifications profondes dans la société pour éviter que des gens perdent leurs fonds  investis.  Actuellement nous observons un phénomène où des gens s’aventurent à  investir dans un domaine sans réglementation, sans cadre légal et  institutionnel au vue et au sue de l’administration sans que celle-ci  réagisse, c’est comme par exemple  le cas d’une école ou d’une université qui commence à travailler sans autorisation et qui se retrouve  à la fin avec des diplômes qui ne sont pas valides.  

La fermeture du lac Tanganyika: PARCEM fait son point

Les autorités des pays riverains du lac Tanganyika se sont convenues de suspendre la pêche pendant une période de 3 mois. Cependant, elles sont de plus en plus nombreuses les voix qui s’élèvent pour protester contre cette mesure.

PARCEM rappelle que partout dans le monde il y a parfois des divergences de vue  entre ceux qui exercent des activités sociaux  économiques et les protecteurs de l’environnement.

Pour le cas de la suspension de la pêche dans le lac Tanganyika pendant trois mois, là il y a aussi une contradiction d’un coté on a des  pêcheurs qui font vivre leurs familles grâce à l’activité de pêche dans le lac Tanganyika de l’autre côté on a des protecteurs de la biodiversité du lac Tanganyika  qui nous disent que si on continue de pêcher de façon ininterrompu il y aura une diminution conséquente très sensible substantielle de la production des poissons.

Pour minimiser cette contradiction, il faut des études beaucoup plus profondes pour voir pourquoi la production du lac Tanganyika halieutique diminue, si ce n’est pas à cause des déchets qui sont déversés dans le lac Tanganyika avec des industries qui se trouvent près du lac et  où le traitement des déchets n’est pas bien organisé .Il faut voir toutes les raisons pour qu’on ne prenne pas des mesures simples qui risquent de causer un tord au niveau économique.

Cette contradiction subsiste mais si les arguments des protecteurs de la biodiversité du Lac Tanganyika montrent réellement qu’il y a un  risque d’une diminution de la production des poissons du lac, cette mesure de suspension sera inévitable. Il faut  que ces  pêcheurs qui exercent leurs activités dans le lac prennent conscience qu’il peut y avoir de telle mesure de suspensions des activités pour protéger la biodiversité du lac Tanganyika. Donc il faudra  qu’ils  cherchent d’autres métiers palliatifs en cas d’une suspension des activités.

Si non ça serait  difficile de trancher car cette contradiction est toujours là, prenons  par exemple le cas de l’usine de production du ciment BUSEKO qui se trouvent en province CIBITOKE où il y a de l’intérêt du  côte des  habitants qui militent pour la délocalisation de l’usine à cause des fumés qu’elle dégage  qui sont nuisible à leur santé mais aussi il y a de l’intérêt pour les employés  qui y travaillent car il  leur permet de faire  vivre leurs famille.  Il y a toujours un problème au niveau de cette contradiction  mais il faut de l’équilibre pour qu’en fin de compte cette mesure puisse  être bénéfique pour tout le monde.