Economies

L'environnement des affaires : Un sécteur à intensifier

Les députés ont tirés à boulets rouges sur le Ministre des Finances suite à la chute des investissements constatés sur la présentation du rapport d’exécution budgétaire du premier trimestre de l’exercice budgétaire 2023-2024. Pour ce, PARCEM voudrait rappeler encore une fois ce qui doit être fait pour que l’environnement des affaires soit une réalité au Burundi.

 

Les aspects d’un excellent environnement des affaires

Pour que l’environnement des affaires soit une réalité au Burundi afin d’attirer les investissements, il faut :

Assainir l’environnement macro-économique car si ce dernier continue à être ce qu’il est aujourd’hui, il sera difficile d’investir avec : La politique de change actuelle, la politique fiscale qui met les opérateurs économiques dans un système d’insécurité fiscale, l’inflation actuelle qui n’est pas de nature à favoriser par exemple l’investissement à long terme.

 

Améliorer la gouvernance avec une justice indépendante qui protège les intérêts des propriétaires, les droits de propriété des investisseurs car cela est très fondamentale pour l’investissement en évitant des tracasseries administratives, sans oublier les paiements illicites favorise par la corruption.

 

Faire disparaitre la concurrence déloyale qui est entretenu par le Gouvernement suite à la collusion entre les hommes d’affaires et les hommes politiques. L’accès aux exonérations pour certains mais pas pour d’autres, l’accès aux devises où certains accèdent à ces derniers par le marché officiel mais pas d’autres. Protéger le droit de propriété (Très récemment le Gouvernement disait que les investisseurs étrangers ne pourront plus avoir accès d’acheter des parcelles, ce qui est un problème pour l’investissement).

 

Permettre l’accès au marché public pour tous les investisseurs, améliorer le niveau de l’état des infrastructures (les routes, les bâtiments, les ponts, les aéroports, l’accès). Et Permettre à un accès au financement à long terme car notre système financier ne parvient pas à financer l’économie comme il faut.

 

Assainir le déficit budgétaire qui continue à se creuser et le financement de ce dernier fait que l’Etat assèche les capitaux sur le marché monétaire et financier. En dernier lieu il faut assurer la sécurité qui commence à diminuer au niveau des frontières et qui pourra peser lourdement sur le niveau de l’investissement dans notre pays.