Bonne gouvernance

« Burundi pays émergent en 2040 et pays développé en 2060 » Quels préalables ?

Ce Mercredi le 16/08/2023, PARCEM Burundi a animé une conférence de presse où la sortie d'un livret intitulé « Burundi pays émergent en 2040 et pays développé en 2060 » Quels préalables ? était le point du jour.

Pour consulter le livret passer sur : https://parcem.org/images/PDF/Vision20402060.pdf

 

L'accueil du 11è sommet du Mécanisme régional de suivi de l’Accord cadre d’Addis-Abeba, Quelles sont les retombées pour le Burundi?

Au moment où le Burundi s’apprête à accueillir le 11è sommet du Mécanisme régional de suivi de l’Accord cadre d’Addis-Abeba. PARCEM profite de cette occasion de saluer les initiatives du gouvernement du Burundi plus particulièrement la ténue de ce sommet.

 

 Dans les années passées l’image du Burundi avait été salie par les crises politiques que le Burundi a subies ce qui a provoqué même l’annulation de certains événements qui devraient se tenir au Burundi.

 

 Actuellement, le Burundi commence à accueillir des évènements costauds comme auparavant, cela montre qu’il a regagné sa place dans le concert des nations. PARCEM soutient le gouvernement pour ses initiatives parce que si les relations diplomatiques s’améliorent, c’est que le pays y trouve son compte. Nous souhaitons que le gouvernement puisse continuer de l’avant parce qu’en améliorant les relations diplomatiques c’est l’image globale du Burundi qui se renforce.

 

 Aujourd’hui, le Burundi commence à traiter les problèmes des autres pays alors qu’il était au centre des sommets sous régionaux sur la sécurité, maintenant les sommets se tiennent au Burundi pour étudier la sécurité des autres pays. Cela montre qu’au Burundi les institutions sont stables et ont une crédibilité nécessaire ce qui provoque la  fierté de chaque Burundais.

 

Pour PARCEM, les retombés économiques qui s’en suivent sont entre autres la modernisation du tourisme d’affaire, l’entrée des devises, mais aussi ces visiteurs seront des ambassadeurs qui continueront à vendre l’image et la beauté de notre pays.

 

En concluant, PARCEM salue la tenue de cet évènement qui amènera sans doute des retombées positives pour le Burundi et les Burundais en général.

Journée internationale de la liberté de la presse quel est l'avis de PARCEM?

Au moment où le monde entier célèbre la journée international de la liberté de la presse, PARCEM demande la sortie des recommandations de la 3è édition des états Généraux de la communication et des médias tenue en novembre 2022 dans la province de Gitega.

 

Pour PARCEM, cet évènement a été un évènement très important dans ce secteur parce que ça avait été une occasion de faire une analyse, introspection profonde sur le fonctionnement de ce secteur à travers les thèmes très importants comme « Pour une autre communication politique et une démocratie mieux communicante , comment est-ce que la communication peut servir le développement, comment est-ce que la presse peut servir de courant de transmission dans la publication des documents de référence dans le développement comme le PND et aujourd’hui avec l’élaboration prochaine de faire le Burundi « un Pays émergent en 2040 et pays développé en 2060 » la presse a un rôle sans doute fondamentale.

 

Ça avait été aussi une occasion d’analyser profondément les  entraves qui gênent l’épanouissement du secteur des médias et de la communication. Au lendemain PARCEM avait souhaité avoir les recommandations de cette évènement parce que ce jour-là elles n’ont pas été lue en entièreté.

 

 PARCEM avait souhaité aussi que le Ministère de la communication des technologies et des médias organise une autre journée pour communiquer ces recommandations surtout à ceux qui avaient participé dans cet évènement dans leurs diversités et partout s’en approprier. Il y avait des partenaires techniques et financiers qui avaient soutenu l’évènement.

 

En effet, la sortie des recommandations de surcroît dont le gouvernement s’approprie pourrait permettre à avoir un document unique sanctionnant la tenue de ces Etats Généraux et après  la sortie du document il faudrait faire une planification opérationnelle pour la mise en application de ces recommandations. Signalons que les états généraux se tiennent dans tous les 10ans les autres pourront se tenir en 2032.

 

Pour PARCEM, sans planification opérationnel pour mettre en application le contenu de ces recommandations, tout ce qui a été dit pendant l’évènement risqueront de rester lettre morte. C’est un comportement à bannir pour un pays comme le Burundi qui veut réellement se tourner vers le chemin de la croissance aboutissant vers l’émergence.

 

 Organiser un tel évènement où les gens donnent des idées pertinentes et par après ces idées ne sont pas prises en considération pour changer nos modes de vie, notre comportement et notre façon d’agir, rien ne va changer. On restera dans le statuquo et l’épanouissement de ce secteur aussi important dans le développement n’apparaitra jamais.

 

En concluant, PARCEM demande au Ministère de la communication, des technologies de l’information et des médias de faire tout ce qui est en sa possibilité pour que ces recommandions puissent voir le jour et puis passer à l’étape où le gouvernement puisse s’en approprier pour arriver à l’élaboration du plan opérationnel de mise en application de ces recommandations.

Chaque citoyen doit jouer son role dans l'augmentation de la production.

Au moment où le monde entier célèbre la journée Internationale du Travail. Au niveau de PARCEM,  la journée Internationale du Travail  a une grande signification .Avec le thème de cette année « Le rôle que  doivent jouer les leaders dans la marche vers le Burundi émergent en 2040 et développé en 2060 »  nous nous focalisons sur deux aspects à savoir :

Le premier aspect  est  la conscience  que doit avoir chaque citoyen sur son rôle à jouer dans son propre secteur de travail  pour l’augmentation de la production, que ça soit au niveau de la production agricole, industriel ou d’autres. Etant donné que notre économie repose essentiellement sur l’agriculture et l’élevage  nous sommes plus ancrés sur la production agricole.  Cependant, chaque citoyen devrait avoir conscience qu’il doit contribuer directement ou indirectement à l’augmentation de la production que ça soit un médecin qui doit soigner la population  pour qu’elle aie une bonne santé  , un enseignant  qui doit dispenser des connaissances qui seront primordiales dans l’augmentation du rendement du travail de chacun , un politicien qui doit promouvoir la paix et la concorde nationale, un policier qui doit asseoir la sécurité, un agent par exemple du ministère de l’agriculture  qui doit organiser de façon efficiente la distribution des intrants agricoles à la population, …etc.

 

 Il faudrait aussi un environnement des affaires favorable aux activités économiques de toutes sortes. Pour avoir cet environnement favorable il faudrait des infrastructures de bonnes qualités comme les routes, l’électricité pour transformer les produits agricoles .Le Directeur National de PARCEM  a donné l’exemple d’un pays comme le Singapour lors de son intervention  dans le dernier Forum National,  qui montre comment un petit pays qui a une petite superficie comparable à 3 communes du Burundi a pu réaliser des  performances extraordinaire au niveau économique parce qu’il a su asseoir les fondamentaux  pour soutenir la production  en l’occurrence  des infrastructures de bonnes qualités , une bonne gouvernance et une administration efficace.

 

L’autre aspect qui nous intéresse sont justement les conditions de vie des travailleurs,  il faudrait  un minimum pour permettre à un agent  de vaquer  à ses fonctions  quotidiennes    de façon performante .Il faut aussi penser à la protection sociale qui pourra permettre à un retraite d’avoir des conditions décentes dans sa retraite. Il ya eu  des initiatives qui ont été apportés par le gouvernement  mais il faut que leurs mise en application soient bien étudiés pour que ce secteur de la protection sociale soit relevé.