Bonne gouvernance

Un colloque des leaders d'opinion : Un cadre à renforcer?

En date du 22 au 23 février 2024, un Colloque National des Leaders d’Opinion a été organisé dans la capitale politique Gitega par la Synergie Belgo-Burundaise pour le développement (BEL BURUNDI). Pour ce, PARCEM voudrait donner son analyse par rapport à l’organisation de ce colloque.

 

 PARCEM  est satisfaite par rapport à l’organisation de ce colloque qui a permis un débat contradictoire où chacun des invités a donné son opinion sans faux fuyant. Ce Colloque a vu la participation des anciens Chef d’Etat, Premiers Ministres, Vice-Présidents, Présidents de l’Assemblée Nationale ; les différents Présidents des partis politiques ; les Représentants de la Société Civile, le Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et du Développement Communautaire.

 

Le débat dans ce Colloque a été houleux sur des thèmes importants et sensibles comme : La Gouvernance Politique appropriée pour que le Burundi puisse arriver à l’émergence en 2040 et le développement en 2060 et les leçons à tirer des élections qui ont été organisés depuis l’indépendance jusqu’aujourd’hui pour mieux préparer les élections de 2025 afin qu’il n’y ait pas des tensions consécutives à l’organisation de ces élections.

 

PARCEM remercie les préparateurs de cet évènement et surtout le Gouvernement du Burundi qui a permis que ce débat puisse avoir lieu. Ce cas devrait être développé pour qu’il puisse y avoir  un dialogue entre les gens de différentes tendances. Le Gouvernement devrait aussi faire un pas supplémentaire pour faire rentrer au bercail tous les fils et filles du pays qui ont fuis le pays.

 

Il faut que le Burundi soit un creuset où tous les tendances partisanes viennent se fondre afin de bâtir un pays sûr pour tous et pour chacun au lieu de continuer à cultiver la méfiance, d’être fasciné par un passé récent et lointain sombre et lourd. On devait mobiliser toutes les forces vives et regarder vers l’avenir pour construire un Burundi sûr pour tous et pour chacun.

 

Il ne faudrait pas que ce Colloque soit un de plus mais qu’il y ait un cadre qui pourra servir de suivi de mise en application des recommandations issues de ces différents colloques qui seront organisés ultérieurement.

 

Il faut que tous ceux qui n’ont pas pu participer dans ce colloque même ceux qui sont à l’étranger puissent  venir pour enrichir le débat. C’est ce  dialogue à partir d’un débat contradictoire qui va remettre le pays sur les rails parce qu’on a toujours dit que  « Au choc des idées jaillit la lumière »